
Le Hamas veut conclure un "accord global et complet" pour mettre fin à la guerre à Gaza et rejette des tentatives d'imposer un "accord partiel" avant une visite de Donald Trump au Moyen-Orient, a déclaré mercredi à l'AFP un de ses dirigeants.
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Après deux mois de trêve ayant permis l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, Israël a repris le 18 mars son offensive contre le mouvement palestinien pour le contraindre à libérer les otages encore retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque sans précédent du 7 octobre 2023.
Lundi, le gouvernement israélien a annoncé une nouvelle campagne militaire qui prévoit la "conquête" du territoire palestinien mais un haut responsable sécuritaire a indiqué qu'il restait une "fenêtre" de négociations jusqu'à la fin de la visite du président américain, Donald Trump, attendu du 13 au 16 mai au Moyen-Orient.
Le Hamas "insiste sur la nécessité de parvenir à un accord global et complet pour mettre fin à la guerre", a dit mercredi Bassem Naïm, un membre de son bureau politique.
Il a rejeté "des tentatives désespérées, à l'approche de la visite du président américain, Donald Trump, dans la région, pour imposer un accord partiel en recourant au crime de la famine, au génocide en cours et à un élargissement des opérations militaires".
Un tel accord "permettrait le retour de certains (otages) israéliens en échange de quelques jours de nourriture et d'eau" mais "sans aucune garantie de la part de quiconque de vraiment mettre fin à la guerre", a-t-il encore dit.
Mardi, au lendemain de l'annonce du nouveau plan israélien, le Hamas avait dit ne voir plus d'intérêt à négocier à ce stade.
La guerre a été déclenchée par l'attaque perpétrée le 7 octobre 2023 par le mouvement palestinien, qui a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, pour la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.
La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 52.653 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne. Le Hamas retient également la dépouille d'un soldat israélien tué lors d'une précédente guerre à Gaza, en 2014.
© Agence France-Presse

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