Forcé à ingurgiter de la soude caustique, Didier Papie rend l'âme

La police privilégie la thèse du meurtre après le décès de l’homme d’affaires, Didier Papie à l’hôpital Victoria dans l’après-midi du mardi 30 janvier. Cet habitant de Cap-Malheureux, âgé de 59 ans, y était admis depuis le 3 décembre. Il avait déclaré à la police que deux personnes l’avaient forcé à ingurgiter de la soude caustique à son domicile.

Il avait balancé les noms de Jean-François Ecroignard, un habitant de Rose-Hill et Sheik Dawood Elahee Doomun, de Petit-Verger, St-Pierre. Les deux suspects ont été arrêtés sous une charge provisoire de tentative de meurtre.

Dans sa déclaration à la police, le 4 décembre 2017, Didier Papie avait affirmé que les deux suspects avaient fait irruption chez lui vers 6 heures du matin le 3 décembre. Une vive discussion s’en est suivie entre lui et Jean-François Ecroignard. Ce dernier l’aurait ensuite tabassé et forcé à boire de la soude caustique.
Admis à l’hôpital, l’état de santé de la victime s’est détérioré. Il a rendu l’âme mardi. L’autopsie, pratiquée par Dr Sudesh Gungadin, a révélé que Didier Papie est décédé suite à une perforation de l’intestin et une septicémie.