Le leader de l’opposition, Arvin Boolell, se retrouve au coeur d’une polémique. L’Independent Commission Against Corruption (Icac), est en présence de plusieurs documents selon lesquels le principal concerné est propriétaire de terres, alors qu’il ne les a pas déclarées en décembre 2019.
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Il se retrouve, malgré lui, sous les feux des projecteurs. La commission anticorruption est en présence de plusieurs documents qui montrent que le leader de l’opposition, Arvin Boolell, est propriétaire de plusieurs arpents de terrains. Cela concerne plusieurs portions de terres, notamment dans la région de Petit- Paquet et à Vacoas. Selon l’Icac, le chef de file du Parti travailliste (PTr) n’a déclaré que deux véhicules, notamment une Audi Q5 et une Audi Q3, un Housing Loan auprès de la Barclays et un Car Loan après de la Sicom, après son entrée au Parlement comme leader de l’opposition. Idem quand il était membre de l’Assemblée nationale avant les élections de novembre 2019.
Au Réduit Triangle, on indique que, sous la Prevention of Corruption Act, l’Independent Commission Against Corruption est mandatée pour ouvrir une enquête dès qu’elle reçoit une complainte, que ce soit par lettre anonyme ou par téléphone. Du coup, une enquête préliminaire a été enclenchée, fait-on comprendre.
Des terrains à Vacoas et Petit-Paquet
Selon nos recoupements d’informations, le leader de l’opposition n’a pas déclaré les terrains à Petit-Paquet, ni celui de Vacoas. Selon les documents qui ont atterri à l’Icac, ils démontrent que le leader de l’opposition, en compagnie de ses proches, a vendu une portion de terrain de 5 444,9 m2, le 20 janvier 1989. Ce n’est pas tout. La ‘Société Nochaba’, qui concerne Arvin Boolell aussi bien que son frère, loue deux portions de terrains, notamment de 20 arpents et de 4 arpents 52 perches, à Petit-Paquet. Le leader de l’opposition y a également une portion de terrain, notamment de 96 perches, au nom d’un de ses fils.
Au sein de l’Icac, on avance que la Declaration of Assets Unit (DoAU) a aidé et conseillé les déclarants à remplir les formulaires. « Il est désormais un délit de faire une fausse déclaration, mais il nous faut faire la différence entre une erreur de bonne foi, par exemple, sur l’adresse résidentielle ou le numéro de carte d’identité, et une erreur délibérée », fait-on comprendre dans les milieux concernés.
La Declaration of Assets Act est sévère envers ceux qui induisent l’Icac en erreur. Une personne qui fait une fausse déclaration sous serment par voie d’affidavit ou qui refuse de faire une déclaration, s’expose à une peine de prison ne dépassant pas les cinq ans, assortie d’une amende maximale de Rs 1 million. C’est ce que stipule l’article 11(1) de la Declaration of Assets Act de 2018.
Arvin Boolell : «Ma vie est un livre ouvert»
Le leader de l’opposition ne mâche pas ses mots envers la commission anticorruption. « C’est bien que l’Icac enquête, mais il faut savoir que ces terrains appartiennent à moi, mais aussi à des membres de ma famille », fait-il comprendre. « Ma vie est un livre ouvert »»affirme Arvin Boolell.
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