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Examens de fin d’étude secondaire : la sécurité des questionnaires décryptée

Le siège du Mauritius Examinations Syndicate (MES), institution responsable de l’organisation des examens.

Examens de fin d’étude secondaireLes examens académiques sont importants. Ils permettent de passer à la classe supérieure ou de la refaire, dépendant des résultats obtenus. Après les dernières nouvelles sur l’allégation de fuite d’un questionnaire aux examens du Higher School Certificate (HSC), certaines interrogations surgissent sur la sécurité entourant les questionnaires d’examens. 

Il y a plusieurs étapes à respecter avant qu’un questionnaire d’examen n’atterrisse entre les mains d’un candidat. L’affaire de l’allégation de fuite du questionnaire de Pure Mathematics 1 au Collège de Lorette de Quatre-Bornes (LCQB) suscite pas mal d’interrogation sur la sécurité.  

Au Mauritius Examinations Syndicate (MES), la directrice Brenda Tnanacoody-Soborun affirme que toutes les normes sont respectées. « Au niveau du MES, nous faisons tout pour assurer la sécurité des questionnaires et le bon déroulement des examens. Dès qu’il y a un problème qui surgit, nous agissons tout de suite et nous assurons que toutes les procédures sont suivies ». 

« Ce qui s’est passé au LCQB est grave. Les différentes enquêtes ne peuvent pas se faire à la légère », indique, pour sa part, l’ancien recteur Soondress Sawmynaden. Il ajoute qu’il est important d’augmenter notre système de sécurité. « Les examens sont payants et compétitifs, avec à la clé, la proclamation d’une liste de lauréats. Lorsqu’il y a un doute au sujet d’une fuite dans un examen, l’idéal est de le refaire, même si c’est stressant pour les élèves qui ont connu la fermeture des écoles à cause des restrictions liées à la Covid-19 », ajoute-t-il. De son côté, Lucien Finette, ancien directeur du MES, est aussi du même avis. « S’il y a le moindre doute, il faut refaire le questionnaire pas seulement pour l’île Maurice, mais aussi pour l’ensemble des candidats qui ont pris ce questionnaire ». 

Pour Soondress Sawmynaden, il faut situer les responsabilités de chacun. Ainsi, s’il est prouvé qu’un ou plusieurs candidats sont impliqués, il faut sanctionner. Il insiste aussi sur le respect du « key time »

dans les pays concernés. (C’est le temps où les candidats sont sous stricte surveillance, pendant que l’examen où ils sont candidats est en cours). Lucien Finette soutient, pour sa part, que si le « key time » est bien respecté par tous les pays, il est impossible qu’il y ait fuite de questionnaire.

Parmi les solutions qui sont avancées à ce stade dans les milieux concernés, il est indiqué qu’une normalisation des points peut se faire dans ce cas. Cette technique consiste à examiner les points obtenus par le candidat dans chaque questionnaire lié à la matière concernée. Selon les correcteurs, il ne devrait pas avoir trop de différences entre les points obtenus par le candidat dans les différents questionnaires. S’il y a une grande différence, ils affirment qu’il y a là une possibilité de tricherie. 

La reprise du questionnaire est aussi citée.

15 000 personnes engagées pour les examens 

La tenue des examens nécessite un personnel adéquat. Pour ce faire, il y a des personnes qui sont placées à différentes étapes allant du MES et dans les centres d’examens. Ils sont ainsi au nombre de 15 000 environ pour les examens du Primary School Achievement Certificate (PSAC), National Ceritificate of Education (NCE), School Certificate (SC) et Higher School certificate (HSC). Il faut savoir que le MES recrute toujours des personnes comme surveillants. Ceux intéressés peuvent consulter le site du MES. 

 

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