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Étudiant à Le Bocage International School - Nayam Vellein : un modèle pour la jeune génération

Nayam avec son père Rajen, sa mère Sandana et son petit frère Paghanee.
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Nayam Vellein a 18 ans et il boucle sa scolarité à Le Bocage International School. Plus jeune, il a fréquenté l’école primaire du gouvernement Louis-Nellan. Depuis des années maintenant, il s’est engagé dans plusieurs projets sociaux et communautaires. Un modèle pour la jeune génération.

En 2016, alors qu’il avait 13 ans et qu’il était en Grade 8 (Form II), sa mère participe à une conférence en Amérique. Elle lui parle d’une compétition de livres interactifs, constitués d’images, etc. Et Nayam prend part à ce concours dans le cadre de la Diaspora Tamil Education Conference 2016.

Il retravaille un projet qu’il avait commencé lorsqu’il était en Grade 7 (Form I). Le thème était le Water Cycling. Il avait rédigé un livret sur le « journey of a water droplet in the water cycle ». Il expliquait le cycle de l’eau de pluie. Il traduit alors le projet en tamoul et l’inscrit à la compétition.

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Nayam avec son projet sur les plantes.

Il se classe premier, alors que c’est la première fois qu’il prend part à une telle compétition. Avant son envoi, il a eu droit à deux séances de formation d’une durée de 35 minutes. Il a appris comment créer un livre interactif, quels éléments et outils utiliser, etc.

« J’ai été surpris de terminer à la première place, car c’était une compétition internationale. J’y avais participé pour me familiariser avec les techniques de l’i-book », raconte Nayam Vellein.

Expérience enrichissante

L’i-book qu’il a réalisé l’a aidé à développer des compétences pour poursuivre dans cette voie. Par la suite, en Grade 10 (Form IV), il a produit un Personal Project. 

« Il s’agissait de parler sur un sujet qui m’intéressait. Les compétences acquises lors de la réalisation de l’i-book m’ont permis de réaliser un livre sur différents sports (football, volley-ball, badminton, tennis de table, athlétisme, etc.). J’ai utilisé des éléments très interactifs, à l’exemple d’une vidéo pour montrer les techniques utilisées en football (comment tirer un penalty, un coup franc, etc.) », explique-t-il.

J’ai appris à être un team leader. De nature, je n’aime pas trop parler, mais maintenant, j’ai appris à communiquer et à m’exprimer»

En cette fin d’année 2021, Nayam en est à sa dernière année au Bocage. « J’ai  participé à plusieurs projets communautaires durant ces cinq dernières années. Un projet a été réalisé à Rodrigues, avec des étudiants rodriguais. En 2016, j’étais en Grade 8 et j’ai participé avec des élèves de Grade 10 pour mieux comprendre en quoi consistait le projet. Il était question de mettre en place un Library and Science lab. Par la suite, en 2018, j’ai été à la tête d’un groupe qui s’est rendu à Rodrigues. À Maurice, nous avons travaillé avec plusieurs écoles, comme le Saint Mary’s RCA, à Moka. Nous avons créé un terrain de handball. Ce projet a permis en même temps d’initier les élèves au handball », relate-t-il.

Livret sur les plantes médicinales

« Mon premier projet à Maurice, en 2017, était destiné aux enfants défavorisés de Bambous. C’était un programme de formation pour une équipe de foot. Nous nous sommes aussi entrainés avec eux. Il y a aussi eu un projet avec la Global Rainbow Foundation, en vue de recueillir des fonds pour les enfants qui devaient être soignés à l’étranger », poursuit-il.
Il a aussi publié un livret sur les plantes médicinales. « C’est, en fait, mon tout dernier projet. Je l’ai réalisé avec l’aide d’un de mes profs. Il est disponible en ligne. Il est question d’herbes, d’épices et de leurs bienfaits. »

Quels sont ses plus grands accomplissements ? « J’ai appris à être un team leader. De nature, je n’aime pas trop parler, mais maintenant, j’ai appris à communiquer et à m’exprimer. J’ai aussi fait des progrès sur le plan sportif. J’ai terminé vice-champion de Maurice dans ma catégorie aux 800 m en 2016. Et j’ai été sacré champion de Maurice en 2018 dans le relais 4 x 100 m », répond-il.

Il prend actuellement part aux examens de l’International Baccalaureate. En 2020, il a terminé son Duke of Edinburgh’s Gold Award, qu’il avait commencé en 2017, après le Bronze Level et le Silver Level.

Sa mère est une enseignante de tamoul. Il est fier d’elle et a appris cette langue dès l’enfance. « C’est intéressant d’apprendre une autre langue. C’est un avantage », indique-t-il.

 

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