« Nous conduisons les affaires du groupe de manière responsable et réfléchie. Nous l’avons dit et je le redis encore, l’achat d’action que nous avons fait en 2016 ne nous obligeait en rien à faire une Mandatory Offer », déclare Hector Espitalier-Noël, CEO du groupe ENL.
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Dans un communiqué émis jeudi en début de soirée, le groupe ENL réplique à une lettre adressée par l’étude Mardemootoo, mercredi, à la FSC et au Registrar of Companies. Le cabinet réclame une enquête sur l’acquisition de 9,4 % des actions de NMH en février 2016, par ENL, Swan et Rogers. Il s’agit de déterminer si ces trois compagnies ont agi de concert.
« Il n’y a eu aucune action concertée entre le groupe ENL et Swan Life à l’occasion de l’achat des actions de NMH en février 2016. Ces compagnies n’étaient pas tenues de faire une Mandatory Offer à l’époque », indique le communiqué.
Et de préciser : « Ce qui est rapporté dans la presse n’établit aucunement une action concertée. L’action de concert suppose l’existence d’un accord ou d’un arrangement, entre des parties, lors de l’acquisition d’actions d’une compagnie, dans le but d’exercer le contrôle effectif de cette compagnie, selon la réglementation. Nous maintenons qu’il n’y a eu aucun accord ni arrangement de cette nature entre les groupes ENL et Swan. »
Pour ENL, ce n’est qu’en janvier dernier qu’ENL Land et Rogers ont dépassé le seuil de 30 % du capital de NMH, ce qui oblige donc à faire une Mandatory Offer, comme le stipiule la loi.
ENL précise que la FSC a établi qu’il « n’y a aucune infraction à la réglementation dans le cadre des acquisitions d’actions de NMH en 2016 ». C’est ce qu’indique un communiqué de la FSC émis le 20 février dernier.
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