En cour intermédiaire : une Malgache écope de cinq ans de prison pour importation de drogue

Hanitriniala Volatiana Razafindrakoto, une ressortissante malgache mariée à un Mauricien, a écopé de cinq ans de prison devant la cour intermédiaire. Elle a été jugée coupable d’avoir importé du gandia d’une valeur de Rs 550 149 à Maurice le 9 novembre 2019.

Elle revenait de son pays natal lorsqu’elle a été arrêtée à l’aéroport de Plaisance avec de la drogue dans ses valises. C’était le 9 novembre 2019. Un an plus tard, la Malgache Hanitriniala Volatiana Razafindrakoto, âgée de 38 ans et ayant la nationalité mauricienne, a écopé de cinq ans de prison devant la cour intermédiaire. Le verdict a été prononcé par le magistrat Vijay Appadoo, président de la cour criminelle intermédiaire. L’accusée était défendue par Mᵉ Neelkanth Dulloo.

La jeune femme avait plaidé coupable d’avoir importé du gandia valant Rs 550 149 à Maurice. La drogue a été repérée quand ses bagages ont été passés aux rayons X. Hanitriniala Volatiana Razafindrakoto avait tenté de quitter l’aéroport en empruntant le Green Channel utilisé par les passagers n’ayant rien à déclarer. C’était sans compter les éléments de la douane et de la brigade antidrogue présents sur les lieux qui l’ont interceptée avant. 
La drogue avait été soigneusement placée dans un double fond de la valise, dont une partie avait été recousue. Interrogée, Hanitriniala Volatiana Razafindrakoto a expliqué qu’elle avait acheté le cannabis à Madagascar. Le poids total de la drogue saisie s’élève à   916,9 grammes. 

En cour, elle a présenté des excuses et a expliqué qu’elle est mariée à un Mauricien, avec qui elle a un enfant. Celui-ci est avec elle en prison. L’accusée a aussi déclaré qu’elle a deux autres enfants à Madagascar. Dans son verdict, le magistrat Vijay Appadoo a expliqué qu’il a pris en considération les faits suivants : l’accusée a fait des aveux dans ses déclarations à la police et elle a aussi plaidé coupable à l’accusation retenue contre elle. Toutefois, la cour estime qu’elle était en droit d’avoir une remise d’un tiers de la peine prévue pour le délit. Elle dit faire une corrélation entre la quantité de drogue saisie et la sanction à imposer.

Après avoir examiné les circonstances atténuantes, la cour intermédiaire a imposé cinq ans de prison à la prévenue. Le magistrat Vijay Appadoo a, toutefois, ordonné à ce que les 396 jours passés par l’accusée en détention préventive soient déduits de sa peine.