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Elles devaient environ Rs 100 millions à leurs investisseurs : vers la dissolution du Lotus Fund et de Nirvi Management

On se dirige vers le clap de fin de l’affaire Lotus Fund et Nirvi Management. Ces deux compagnies avaient été suspendues en 2013 par la Financial Services Commission (FSC) et devaient environ Rs 100 millions à une centaine d’investisseurs, pour la plupart des particuliers. À l’époque, les deux compagnies, qui appartenaient aux membres d’une même famille, avaient été accusées d’avoir mis sur pied un Ponzi Scheme.

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Huit ans plus tard, les deux entreprises, mises en liquidation, quelques années de cela pour pouvoir rembourser aux investisseurs, ce qui pouvait l’être, sont en passe d’être dissoutes. Bhavish Ramdhony, le liquidateur de Lotus Fund et de Nirvi Management, rappelle les créanciers de la compagnie pour ce qui devrait être une dernière réunion le 3 décembre. Elle se tiendra soit par visioconférence, soir chez le liquidateur à la rue Mgr Gonin, Port-Louis. Le liquidateur y fera un état des lieux, soumettra son bilan et proposera la dissolution des deux compagnies. 

Les ennuis de ces entreprises ont commencé lorsque la FSC décide d’intervenir après enquête. Le 19 avril, elle suspend le CIS Manager Licence de Nirvi Management et le 2 octobre de la même année, elle révoque l’autorisation de Lotus Fund d’agir en tant que Collective Investment Scheme.

Or, les deux compagnies étaient utilisées comme véhicules d’investissements pour des projets de construction d’appartements et de duplexes, principalement dans le Nord. Au moment de l’intervention de la FSC, environ Rs 100 millions avaient déjà été investies par des clients. Le système mis en place voulait que les fonds investis étaient bloqués pour une durée de cinq ans. Cet argent devait permettre l’avancée des chantiers, alors que les investisseurs devaient toucher des intérêts variant entre 9 % et 13 %.

Mais, en 2012, les engagements commencent à ne pas être honorés alors que les chantiers, pilotés par une compagnie sœur, A & A Construction Ltd, n’avancent pas à satisfaction. Les clients n’ont alors d’autres choix que d’en appeler aux autorités.

Un administrateur sera alors nommé, mais comme il n’y avait plus d’argent disponible dans les comptes de la compagnie, la seule option est la liquidation.

Au départ, les investisseurs devaient être remboursés à hauteur de 75 %, mais l’année dernière, ces derniers, qui n’avaient toujours pas été remboursés, avaient eu une proposition de remboursement de 18 % seulement de leurs investissements. Ceci s’expliquait notamment par les difficultés de l’administrateur de faire entrer de l’argent pour terminer la dizaine de projets de construction qui étaient en cours.

 

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