Les hôteliers demandent à l’État de revoir sa politique sur l’aquaculture et de favoriser des investissements dans d’autres secteurs identifiés par le Board of Investment (BoI).
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Pour étayer ses dires, l’Association des hôteliers et restaurateurs de l’Ile Maurice (Ahrim) s’appuie sur une étude effectuée par des experts sur la cohabitation entre l’activité aquacole, ses risques de prédateurs et le tourisme.
Le point de départ est la demande d’un promoteur d’activités aquacoles – Growthfish International (Mauritius) Limited – pour un permis EIA. Cette société a obtenu un accord de principe pour l’aquaculture industrielle sur (à terme) quatre sites (deux à Bambous et deux au Morne). L’objectif final est d’atteindre une production annuelle de 100 000 tonnes par an d’ici huit à dix ans. L’Ahrim a commandité un rapport auprès d’un panel de quatre experts.
Résumant le contenu du rapport dans ses commentaires pour s’opposer à l’octroi dudit permis EIA au promoteur, l’Ahrim, par le biais de son Chief Executive Officer Jocelyn Kwok, avance trois points : le projet ne répond pas aux critères du gouvernement et ne satisfait pas les normes acceptées pour de telles soumissions ; le risque d’attaques de requins existe et des projets d’aquaculture à grande échelle augmentent leur présence ; et le projet de Growthfish est surdimensionné et trop risqué pour le pays.
Dans sa correspondance adressée au ministère de l’Environnement, l’Ahrim fait ressortir cela : « AHRIM can also try to set next to each other the benefits and shortcomings of aquaculture as a proposed large-scale country development option for Mauritius, and tourism, a 50-year old industry with its own track record and sectoral furtherance. These two activities sitting together without any conflict, or aquaculture having absolutely no impact on all stakeholders concerned, would be an ideal but unattainable outcome ».
En guise de conclusion dans cette correspondance en 13 points, l’association recommande aux autorités de revoir la stratégie ayant trait à l’aquaculture, tenant compte des leçons tirées par les opérateurs depuis 2002, l’attirance des Mauriciens pour les plages, les activités nautiques et les 14 autres secteurs où des investissements sont fortement encouragés par le BoI.
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