Bruneau Laurette maintient qu’il y a eu un « planting » de drogue dans sa voiture et que son arrestation, survenue le 4 novembre 2022, était illégale. Il demande qu’une autre équipe policière prenne en charge son dossier, ainsi que d’autres affaires similaires où des allégations de « planting » ont été formulées. Ces affirmations figurent dans un affidavit qu’il a déposé ce lundi 5 mai 2025, dans le cadre de sa demande d’assouplissement des conditions entourant sa remise en liberté sous caution.
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L’affaire a été appelée en Cour suprême, devant le chef juge suppléant David Chan Kan Cheong. L’activiste social et politique sollicite la levée de certaines restrictions imposées à sa liberté conditionnelle, afin d’assumer ses nouvelles fonctions de directeur commercial au sein d’une société immobilière. Sa requête est dirigée contre le commissaire de police (CP) et le Directeur des poursuites publiques (DPP).
Par l’intermédiaire de son avouée, Me Ayesha Jeewa, Bruneau Laurette a soumis un affidavit en réponse à ceux du CP et du DPP. Il avance que les membres de la Special Striking Team (SST), qui avaient procédé à son arrestation, font actuellement l’objet d’une mesure de type « arrest upon departure », dans le cadre d’une enquête menée par l’Independent Police Complaints Commission (IPCC).
Il estime qu’une nouvelle équipe indépendante devrait être nommée pour poursuivre l’enquête. Il soutient également que le CP et le DPP devraient reconsidérer leur position à la lumière des récents développements dans cette affaire. Celle-ci sera de nouveau appelée le 26 mai 2025.
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