Dans une correspondance : le leader de l’opposition écrit au Speaker

« Il est inadmissible que vous m’empêchiez d’exercer mon devoir constitutionnel envers le peuple de ce pays », reproche Arvin Boolell à Sooroojdev Phokeer. Dans une correspondance adressée au Speaker de l’Assemblée nationale, le leader de l’opposition déplore le fait que celui-ci ne lui a pas permis de poser sa Private Notice Question (PNQ) comme il se doit le 10 novembre.

Arvin Boolell n’avait pas eu l’occasion de poser sa PNQ qui portait sur une allégation de blanchiment d’argent dans l’achat d’une propriété par Pravind Jugnauth, à Angus Road, Vacoas. Alors qu’il protestait qu’une partie de sa PNQ avait été enlevée par le Speaker, ce dernier l’a expulsé de l’hémicycle. Dans sa correspondance, Arvin Boolell souhaite « place on record my strong objection to your undue curtailment of the time given to me ». Ce qui l’a empêché de poser sa PNQ et les questions supplémentaires qu’il a « le droit de poser dans l’intérêt du pays ». Il affirme comprendre que les « character and conduct » du Premier ministre ne peuvent être remis en question si ce n’est pas une motion à cet effet, comme le stipule le Standing Order 40(5) de l’Assemblée nationale. Mais il estime que le Speaker aurait quand même dû le laisser poser des questions supplémentaires. À travers sa correspondance, il demande à Sooroojdev Phokeer de faire « preuve de souplesse dans sa manière de gérer les choses Sinon, je n’aurai d’autres choix que de porter l’affaire en justice et/ou d’alerter les autorités internationales sur la manière dont vous asphyxiez la démocratie parlementaire. »