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Crise au sommet de l’État : les partis politiques s’invitent dans le conflit Présidente vs PM

Crise au sommet de l’État Jeudi, le Premier ministre a dit à la presse que de graves informations au sujet de la présidente lui sont parvenues.

Le conflit au sommet de l’État glisse-t-il vers une confrontation entre acteurs de notre vie politique ? Désormais, à travers le bras de fer présidente/Premier ministre, ce sont trois partis qui s’affrontent : le MSM, le PTr et le PMSD. Le MMM et le Mouvement patriotique jouent, quant à eux, aux observateurs.

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Alors que le gouvernement se prépare à divulguer de nouveaux éléments visant à discréditer davantage la présidente de la République, des contacts ont été établis entre le Parti mauricien social-démocrate (PMSD), le Parti travailliste (PTr) et la Présidence, avec pour objectif le partage des informations. Notons cependant que le PMSD et le PTr agissent chacun dans leur coin, sans concertation aucune.

S’adressant à la presse le jeudi 15 mars, le Premier ministre a dit que des informations « extrêmement graves » au sujet de la présidente lui sont parvenues. Ces éléments ne sont pas connus du public et serviront, en quelque sorte, de carte maîtresse dans le bras de fer opposant l’Hôtel du gouvernement et la State House.

Alors qu’ils ont incité le gouvernement à réclamer le départ de la présidente, certains dans l’opposition souhaiteraient maintenant qu’Ameenah Gurib-Fakim « vide son sac ». Pour cela, la meilleure option est qu’elle « demeure à son poste le plus longtemps possible ».

Au sein du PTr, du PMSD et même du Mouvement militant mauricien, on estime que tout est loin d’avoir été dit dans cette affaire et que l’influence du businessman angolais Alvaro Sobrinho s’est étendue au-delà de la State House. L’objectif ultime désormais : étaler au grand jour ces éléments.

L’opposition prévient qu’un tribunal spécial ne pourra pas statuer rapidement sur le destin d’Ameenah Gurib-Fakim. Et l’affaire Sobrinho continuera de hanter le mandat de Pravind Jugnauth et de détourner l’attention du public de l’action gouvernementale.

Ce vendredi, tous les regards seront tournés sur la décision du Conseil des ministres. La première option était la présentation d’une motion de destitution contre la présidente. Des experts légaux ont travaillé sur le dossier tout au long de la semaine pour que le Premier ministre puisse présenter un plan précis au Conseil. Ces experts ont aussi planché sur les terms of reference du tribunal spécial.

 

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