Coup de feu à Henrietta : «La POSU est derrière le policier qui a tiré, sauvant ainsi des vies», dit l'inspecteur Boojhawon

Le président de la Police Officers Solidarity Union (POSU) n'a pas tardé à réagir au drame qui s'est produit à Bord Cascades, Henrietta, où Bhavish Rosun, un habitant de cette localité, a été abattu par balle par un policier, après avoir agressé sa femme et leurs deux enfants, âgés d'un an et de deux ans respectivement.
 
L'inspecteur Jaylall Boojhawon, dans une déclaration à defimedia.info ce jeudi soir, affirme que «la POSU est derrière le policier qui a tiré, sauvant ainsi des vies».

«Nous saluons son courage et nous sommes à ses côtés. Il est d'ailleurs un très bon policier, très dévoué à son travail et membre de la POSU», ajoute le président de la POSU.

«Le syndicat des policiers (POSU) vient de prendre connaissance des circonstances de ce coup de feu à Bord Cascades, Henrietta, où un policier de l'ERS a tiré sur un homme qui agressait sa famille et ses enfants à coups de sabre, suite à quoi l'agresseur est décédé. Le syndicat de policiers est derrière le policier qui a tiré dans ces circonstances, parce que le 'prime duty' d'un policier est de protéger les vies et les propriétés. Le comble, il y a trop souvent des policiers qui se retrouvent en position dangereuse ou des agresseurs, armés, blessent les hommes en bleu, même les blessant à mort. On ne doit pas oublier des incidents chagrinants où des policiers ont trouvé la mort, comme dans le cas du défunt caporal Patrick Darga à Goodlands, tué en service à coups de bouteille sur la tête», explique l'inspecteur Jaylall Boojhawon.

Le président de la POSU soutient que les «policiers sont armés non pas pour faire de la figuration, mais pour s'en servir quand les besoin se fait sentir. N'oublions pas qu'un enfant d'un an a été blessé et admis à l'unité des soins intensifs».

Pour Jaylall Boojhawon, «il y a trop de violence dans notre société et on tolère trop ces agresseurs qui blessent ou même tuent des innocents». 

«Il y a d'autres, comme des trafiquants ou leurs acolytes, qui prennent la loi entre leurs mains, avec des armes, mettant en danger les vie d'autrui. Les exemples sont nombreux, comme publiés dans les médias. Il est tant d'envoyer un signal très fort à ces gens violents pour une meilleure société», dit-il.

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