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Conditions climatiques extrêmes jusqu’à mai sur Maurice : Ils évoquent leurs appréhensions et proposent des solutions

Mini-tornades, inondations ou encore la formation de huit cyclones d’ici les trois prochains mois. C’est ce que prédit la station météorologique de Vacoas dans son récent « Summer Outlook ». Pour découvrir les craintes et les suggestions des Mauriciens sur ces conditions climatiques extrêmes, le Défi Plus a baladé son micro à Curepipe.

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Kunal SumbhooKunal Sumbhoo 40 ans, de Quatre-Bornes

« On ne peut pas contrôler dame nature. Nous sommes toujours à sa merci. Par contre, on peut se préparer efficacement. En premier lieu, nous devons être sur nos gardes, c’est-à-dire vérifier régulièrement les prévisions météorologiques. Ensuite, il faut sécuriser la maison et confirmer que nous disposons de toutes les commodités pour faire face à un cyclone par exemple ».


Akshay GoteeaAkshay Goteea 28 ans, de Vacoas

« Personne ne peut prévoir les catastrophes naturelles. Ainsi, les appréhensions sont bel et bien présentes. Pour affronter les cyclones et autres tornades, il faut prendre toutes les précautions nécessaires. Quant à leurs conséquences, ma principale crainte, c’est que les prix des légumes prennent l’ascenseur comme c’est actuellement le cas. Je pense que ces augmentations sont inévitables suite aux nombreux dégâts ».


Shyama GooheeShyama Goohee 39 ans, de Baie-du-Tombeau 

« Le changement climatique fait peur . Avec les récents cyclones et l'annonce des conditions extrêmes, la situation est encore plus effrayante. Malheureusement, nous ne pouvons pas toujours compter sur les autorités pour tout résoudre. C’est pourquoi je pense que chaque citoyen doit faire sa part et minimiser les risques pour sa maison ».


Kishan SeewooruttunKishan Seewooruttun 60 ans, de Curepipe 

« Nous devons nous serrer les coudes afin de faire face aux conditions climatiques extrêmes. Ensuite, en sus des dégâts, il faut également penser à la santé après le passage d’un cyclone. Outre la gastro-entérite, il y a aussi la conjonctivite et les moins jeunes, ainsi que les seniors sont les plus à risque. La précaution est donc de mise ».


Rosemond NanetteRosemond Nanette 63 ans, de Rose-Hill 

« Je suis surtout préoccupé pour les personnes en situation de précarité. Suite au passage des deux derniers cyclones, certains ont perdu leur maison. Ils peinent à se remettre sur pied. C’est effrayant de savoir que le pire n’est pas encore passé. Nous devons absolument mieux nous préparer cette fois-ci. Les autorités doivent se pencher sur la question en trouvant des mesures rapides et efficaces pour la sécurité du peuple ».


Vincent ArchimèdeVincent Archimède 52 ans. de Goodlands 

« Je pense que les autorités doivent mettre en place des comités pour limiter les dégâts et protéger les personnes vulnérables. Toutefois, nos compatriotes doivent aussi être responsables. Par exemple, si un arbre situé dans votre cour représente un danger, coupez les branches. Évaluez les risques par rapport aux câbles électriques et téléphoniques et prévenez les autorités concernées afin d’éviter des accidents dans votre localité ».


Désiré FroidDésiré Froid 56 ans, de Forest-Side 

« Face à la nature, l’homme est impuissant. Si le pays est touché par d’autres cyclones, il faut espérer que les dégâts ne soient pas aussi importants en comparaison à ceux causés par Batsirai. Il faut craindre les mini-tornades qui ont fait pas mal de dégâts dans le passé. Surtout les inondations qui ont affecté des centaines de familles ».


PatrickPatrick 51 ans, de Curepipe

« La météo évoque huit cyclones et même des mini-tornades. C’est vraiment extrême et je crains que l’île Maurice ne soit pas assez préparée. D’ailleurs, avons-nous les ressources nécessaires pour faire face à des conditions climatiques de cette envergure ? Je suis sceptique ».


Bruno RadegondeBruno Radegonde 63 ans, de Curepipe

« Les personnes au bas de l’échelle sociale sont les plus vulnérables. Je suis inquiet à la pensée de les voir se regrouper dans les centres de refuge en période de pandémie. Quant à mère Nature, visiblement elle n’est pas clémente envers nous en ce début d’année. Mais puisque nous sommes impuissants face à ses caprices, tout ce qu’il reste à faire est de prendre les précautions d’usage ».


Benjamin LafleurBenjamin Lafleur 50 ans, de Curepipe 

« C’est inévitable. Cela fait des années qu’on parle du réchauffement climatique et de ses conséquences sur notre planète. Il reste maintenant à bien se préparer et à y faire face. Mais il n’est jamais trop tard. On doit apporter notre contribution et agir de manière  éco-responsable. Certes, nous ne pouvons pas éviter les calamités, mais nous pouvons limiter les dégâts à travers les actions collectives ».
 

 

 

 

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