Pour Rajiv Servansingh, le gouvernement a sa part de responsabilité dans le recul du pays évoqué dans le rapport Ease of doing Business. Sa consœur Manisha Dookhony évoque la remontée des autres pays africains.
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Les deux économistes intervenaient, le mardi 25 octobre 2016, lors d’une conférence des Vice-Chancellor’s African Studies Seminar Series, à l’Université de Maurice (UoM).
« Il y a des facteurs qui ont été évoqués dans le rapport, mais je pense qu’on ne peut pas oublier la manière de faire du gouvernement », indique Rajiv Servansingh, le consultant en investissements.
Il estime que ce repli dans le classement est d’autant plus dommageable, vu que la facilitation des affaires est l’un des principaux arguments mis en avant par Maurice pour attirer les investisseurs étrangers.
L’experte en investissements et en développement, Manisha Dookhony, fait observer que les critères de notations pour le classement ont changé, expliquant en partie la régression de Maurice. Néanmoins elle précise que ces changements affectent tous les pays et que le Rwanda, qui se classe derrière Maurice en Afrique, s’est beaucoup rapproché.
« Il est temps de prendre conscience que Maurice doit faire plus. Le pays a tendance à croire qu’il restera le meilleur en Afrique, mais les autres pays le rattrapent », dit-elle.
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