Véritable fierté de sa famille, Vedanand Jeetun, 23 ans, employé comme general worker à la Wastewater Management Authority (WMA), a trouvé la mort après une chute sur son lieu de travail à Roche-Bois, le 6 avril dernier. Grièvement blessé, il avait été admis aux soins intensifs avant de succomber à ses blessures le vendredi 11 avril. Sa famille réclame aujourd’hui des éclaircissements sur les circonstances de ce drame.
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Originaire de Montagne Longue, Vedanand travaillait à la WMA depuis deux ans. « Il aimait son travail et ne prenait jamais de congé », confient ses proches. Le 6 avril, après avoir bénéficié d’un congé les vendredi et samedi précédents, il avait repris le travail comme à son habitude. « Il est sorti de la maison ce jour-là, mais jamais je n’aurais imaginé que je ne reverrais plus jamais mon fils », raconte, en larmes, Bharati, sa mère.
Plus tard dans la journée, les parents reçoivent un appel : Vedanand a été victime d’une lourde chute. « On nous a juste dit que notre fils était tombé », relate Sarjoo, son père. Arrivés à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo, ils découvrent leur aîné aux soins intensifs, grièvement blessé. Un véritable choc.
« Il avait des blessures graves au crâne et à la colonne vertébrale », précise le père. Dès lors, la famille multiplie les visites à l’hôpital, priant pour un miracle. « J’ai prié chaque jour pour qu’il s’en sorte. Je voulais simplement qu’il rentre à la maison », confie la mère, bouleversée.
Mais le 11 avril, le pire se confirme : Vedanand succombe à ses blessures. L’autopsie établit que le jeune homme est décédé à la suite de traumatismes sévères. La police de Roche-Bois a ouvert une enquête afin de déterminer si les normes de sécurité avaient été respectées sur le chantier.
De leur côté, les proches veulent des réponses. « Mon frère travaillait seul, alors qu’il aurait dû être accompagné. On a appris qu’une plaque avait été enlevée pour des travaux le vendredi. On ignore si elle avait été remise en place. Mon frère a chuté de plusieurs mètres. Nous pensons qu’il y a eu négligence », avance Arnav, son jeune frère.
« Mon fils ne méritait pas un tel sort. Il avait un bel avenir devant lui. Il rêvait de construire sa propre maison. Il allait d’ailleurs faire un emprunt pour commencer les travaux. Il voulait aussi s’acheter une voiture. Il était indépendant. Nous ne voulons pas que d’autres familles vivent ce que nous vivons aujourd’hui », déclare Sarjoo, les larmes aux yeux.
Samedi, de nombreuses personnes se sont rendues à Montagne Longue pour rendre un dernier hommage à ce jeune homme fauché en pleine jeunesse.
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