L’accusation provisoire de trafic de drogue portée contre Bruneau Laurette a été rayée ce matin en cour de Moka. En revanche, celle de possession d’arme à feu a été maintenue. Les accusations similaires pesant sur son fils ont, quant à elles, été abandonnées à la suite d’une décision du Directeur des Poursuites Publiques (DPP), vendredi dernier. Un représentant du bureau du DPP a expliqué en cour, ce lundi, les raisons ayant motivé cette décision.
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La séance a débuté à 9h30, avec l’appel de l’affaire concernant Ryan Laurette.
La motion présentée par le représentant du DPP a été agréée par la magistrate, ce qui a entraîné la levée de toutes les conditions entourant sa remise en liberté conditionnelle. Par la suite, Bruneau Laurette a pris place dans le box des accusés. La cour l’a informé que l’accusation de trafic de drogue avait été retirée, mais que celle de possession d’arme à feu était maintenue. Il a une nouvelle fois allégué que l’arme et les munitions avaient été « plantées » par des membres de l’ex-Special Striking Team (SST). L’affaire sera de nouveau appelée le 9 octobre prochain.
Le père et le fils faisaient face à ces accusations provisoires depuis 34 mois. Leur arrestation remonte au vendredi 4 novembre 2022 à Petit-Verger, Saint-Pierre. À l’époque, la défunte SST affirmait avoir retrouvé 46 kilos de haschisch dans le coffre de la voiture de Bruneau Laurette, ainsi qu’une arme à feu et des munitions dissimulées sous son matelas.
À sa sortie de la cour, Bruneau Laurette a déclaré à la presse :
« Je suis un firearm instructor. Si j’avais vraiment un revolver, il serait légal et à portée de main, pas au pied du lit. »
Dans un communiqué publié vendredi dernier, le DPP a rappelé que Bruneau Laurette et son fils avaient été arrêtés par la SST, qui avait également mené l’enquête. Les deux suspects avaient catégoriquement nié les accusations, évoquant un cas de « drug planting ».
En cour de Moka, le représentant du DPP a précisé que son bureau se réserve le droit d'engager des poursuites formelles si cela s’avère nécessaire.
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