Le changement climatique est devenu une préoccupation mondiale. Ainsi, soutient Osman Mahomed, le pays n’est pas épargné. L’excès des émissions de gaz à effet de serre provenant des activités humaines modifie les variations de l’atmosphère et l’impact sur notre climat est inéluctable.
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«Le changement climatique affecte tous les pays du monde. Étant une île, Maurice est à risque d’inondations et autres catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique. La commission Maurice Ile Durable (MID) s’était déjà fixé plusieurs objectifs pour limiter au maximum les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Il nous faut être vigilants », a fait ressortir Osman Mahomed, qui intervenait lors du forum annuel, organisé par le Rotary Club de Phoenix. Le thème était axé sur le réchauffement climatique.
Il est par la suite revenu sur les sept secteurs que la commission MID avait identifiés comme étant ceux favorisant le réchauffement climatique. D’ailleurs, dit-il, des mesures touchant ces secteurs étaient en passe d’être mises en œuvre pour lutter contre ce phénomène. Ces secteurs, indique-t-il, sont l’énergie, l’agriculture, le transport, l’environnement, l’eau, la gestion des déchets et la production.
Le Professeur Toolseeram Ramjeeawon, qui était l’un des intervenants du forum, est revenu sur les 85 pays signataires (représentant 60 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre) de l’Accord de Paris, adopté en décembre 2015, concernant la lutte contre le réchauffement climatique. Il a souligné que l’accord sera ratifié à l’occasion du COP22, qui débute le 7 novembre. Pour entrer en vigueur, celui-ci doit être ratifié par au moins 55 États, couvrant 55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
« Cette démarche est empreinte de pragmatisme. Pour être efficace, l’accord adopté prône la transparence. Plus qu’un devoir, une obligation à laquelle chaque pays aura à se plier en soumettant régulièrement ses objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre à des grilles de renseignements et d’analyses communément partagées et compréhensibles par tous », dit-il. L’objectif de cet accord est de contenir le réchauffement climatique en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux industriels et si possible, à « poursuivre les efforts pour limiter les températures à 1,5 °C. »
La jeunesse mauricienne passe à l’action
Sensibiliser et éduquer la nouvelle génération au changement climatique. Tel était l’objectif de la douzième conférence de la jeunesse (COY 12) qui s’est tenue, du 28 au 30 octobre, au Centre de Loisirs, à Trou-aux-Biches.
« C’est une initiative qui, depuis 2009, sert à approfondir chez les jeunes la compréhension du processus et des enjeux liés au changement climatique », confie Sidharta Runganaikaloo, coordinatrice de l’événement. Cette conférence se tient pour la première fois à Maurice et a pour objectif de regrouper des jeunes ainsi que des organisations nationales pour se mobiliser autour des enjeux climatiques.
Ce rassemblement précède la Conférence des Parties (COP), qui se tiendra au Maroc le mois prochain. Depuis 2005, elle réunit des jeunes de différents pays dont l’île Maurice. Cette plate-forme permettra aux jeunes de proposer des solutions, partager leurs idées et des alternatives sur le changement climatique et les énergies renouvelables, selon Sidharta Runganaikaloo.
Pour cette douzième édition, divers thèmes ont été à l’agenda, notamment le climat, la biodiversité, l’écologie, la gestion des ressources naturelles, le climat et la santé, l’énergie, la justice climatique, l’agriculture et l’alimentation et aussi des démarches novatrices.
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