- L’activiste interrogé sur son train de vie, ses fréquentations et ses combats
La Major Crime Investigation Team souhaite connaître le parcours de la BMW immatriculée JR 12 utilisée par Bruneau Laurette peu avant son arrestation le vendredi 4 novembre. Les enquêteurs ont commandé un rapport au Police Main Command Center sur les déplacements de cette voiture entre le 31 octobre et le 4 novembre. Ils espèrent pouvoir ainsi établir où Bruneau Laurette aurait récupéré les 44 kilos de haschich découverts dans le coffre du véhicule pendant la perquisition effectuée à son domicile de Petit-Verger par la PHQ Special Striking Team.
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Le suspect a confirmé qu’il était bien l’utilisateur de la berline allemande. Cependant, il continue de clamer son innocence et maintient que la drogue a été placée dans la voiture pour le piéger. Lors de ses auditions cette semaine, en présence de l’avocat Rouben Mooroongapillay, Bruneau Laurette a été appelé à fournir des précisons sur son train de vie et ses fréquentations, ainsi que sur ses déplacements et ses activités au quotidien, plus particulièrement dans les jours qui ont précédé son interpellation.
Le parcours personnel et professionnel de cet homme de 48 ans est examiné à la loupe par les enquêteurs. Ces derniers ont interrogé l’activiste sur les divers combats qu’il a menés ces deux dernières années aux côtés de citoyens, notamment sur son engagement dans les affaires Wakashio et Sale by Levy, ou encore en faveur des squatters de Riambel.
Jeudi, Me Rouben Mooroongapillay a réclamé au bureau du commissaire de police que les enregistrements du dispositif Safe City et les données de l’Intelligence Traffic Surveillance Camera, pour la période du 19 octobre au 4 novembre dans plusieurs endroits spécifiques, soient sécurisés pour les besoins de la défense de son client.
Ryan Laurette, le fis de Bruneau Laurette, arrêté le même jour, nie lui aussi toute implication dans le trafic de drogue. Il assure n’avoir jamais vu le moindre gramme de substance illicite dans la maison qu’il occupe avec son père. Cet employé de banque de 23 ans a déclaré aux enquêteurs que le vendredi 4 novembre, il se trouvait chez lui à Petit-Verger parce qu’il avait pris un congé maladie. Il a raconté en détail le déroulement de l’opération de la PHQ Special Striking Team. Dans les prochains jours, il sera emmené à Petit-Verger par les hommes de l’ACP Kistnasamy Armoogum, responsable du CCID, pour une reconstitution des faits.
Père et fils sont maintenus en détention depuis maintenant deux semaines.
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