Air Mauritius approfondit ses relations avec la South Africain Airways et Kenya Airways. S’il y a déjà des Code Sharing Agreements avec ces deux compagnies, on parle de « joint ventures ». Cela donnera l’occasion d’augmenter la capacité sur certaines lignes et permettra à Air Mauritius d’agrandir son réseau à moindre frais.
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L’union fait la force. Air Mauritius l’a bien compris. Elle s’applique donc à entrer en partenariat avec des géants du secteur. Les négociations vont bon train avec la South African Airways (SAA) et Kenya Airways dans le cadre d’une joint venture.
En s’alliant avec ces deux incontournables opérateurs du continent africain, la compagnie nationale d’aviation veut ouvrir son réseau à des destinations qui ne sont pas encore, ou peu, desservies. Une réponse à l’ambition gouvernementale de faire de Maurice un hub régional.
Mais le gain ne se situe pas là uniquement. Au bâtiment Paille-en-Queue, ce qu’on souhaite, c’est d’avoir un arrangement comme c’est le cas avec Air France. Depuis quelques années, cette compagnie est un partenaire privilégié à tel point que les deux compagnies — Air Mauritius et Air France — ne se partagent pas uniquement des sièges (code share), mais aussi les coûts et les revenus, y compris les profits, sur les lignes qu’elles desservent ensemble. D’ailleurs, Air Mauritius a déjà des code share avec les deux operateurs. Celui avec Kenya Airways est entré en opération le 7 juin dernier.
« Une fois que les accords sont transformés en du concret, on pourra augmenter les fréquences sur certaines destinations. Ce sera également un pas de plus dans la transformation de l’aéroport de Plaisance en hub solide », avance Somas Appavou, Chief Executive Officer d’Air Mauritius. Un des avantages de tels accords est que les compagnies aériennes concernées partagent en quelque sorte leur flotte. Air Mauritius, avec sa quinzaine d’avions, ne pèse par lourd à côté de la quarantaine d’appareils que comptent la SAA et Kenya Airways.
« Au lieu d’envoyer deux avions de deux compagnies vers une même destination, on le fait avec un seul. On optimise les opérations par rapport à la capacité et la demande. Et cela nous permet du coup de libérer notre flotte et de placer nos avions sur d’autres lignes. Ce faisant, on peut agrandir notre réseau plus rapidement sans investissement additionnel », explique le CEO d’Air Mauritius. Outre Air France, la compagnie mauricienne opère déjà en joint venture avec KLM et Emirates.
Ces accords permettent également d’économiser sur les réparations, l’entretien et les vérifications. Air Mauritius pourrait ainsi faire entretenir ses avions, si besoin est, par SAA ou par Kenya Airways et vice versa.
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