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Sa présence dans la région intrigue
Mursalaat Sadulla, 22 ans, le frère du suspect Muntassam Sadulla, a été épinglé par la Major Crime Investigation Team (MCIT) dans l’après-midi du jeudi 25 février. Il est soupçonné de complot dans l’assassinat de Manan Fakhoo, tué par balles, à Beau-Bassin, à la rue Martingale, le mercredi 20 janvier. Il s’agit du neuvième suspect arrêté dans cette affaire.
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Le frère de Muntassam Sadulla s’est constitué prisonnier à la MCIT dans l’après-midi du jeudi 25 février. En présence de ses hommes de loi, Mes Nadeem Hyderkhan, Junayd Chummun et Yusrah Aumeer, le Port-Louisien, qui fait l’objet d’enquête de la MCIT dans le sillage de la mort de Manan Fakhoo, a été averti des soupçons portés contre lui. Il est suspecté de complicité. Son rôle dans la mise sur pied d’un plan ciblant Manan Fakhoo sera décortiqué par les limiers de la MCIT dans les jours qui viennent.
Ce vendredi 26 février, le suspect devra comparaître devant le tribunal de Rose-Hill. Une accusation provisoire de « Conspiracy » devrait être retenue contre cet homme de 22 ans.
Par la suite, Mursalaat Sadulla sera appelé à répondre aux questions des enquêteurs de la MCIT.
C’est après avoir obtenu des renseignements, lors de l’audition d’un témoin, que la MCIT s’est mise sur la piste des deux frères Sadulla. Après avoir visionné les images des caméras CCTV dans la région de Beau-Bassin, datant du 19 janvier, une voiture utilisée par Muntassam Sadulla a été repérée.
Ce dernier, qui a déjà été arrêté, a expliqué qu’il se trouvait à Beau-Bassin la veille des coups de feu pour se procurer de la drogue. Les enquêteurs de la MCIT sont en possession d’enregistrements vidéo qui confirment la présence des frères Sadulla sur les lieux la veille. Alors que le suspect affirme qu’il était parti à la rencontre d’un dénommé Dylan pour se procurer des produits stupéfiants, la MCIT n’écarte pas la possibilité que ce déplacement dans la région de Beau-Bassin, non loin du domicile de Manan Fakhoo, serait en vue d’effectuer un repérage des lieux, et de vérifier les mouvements de la cible.
Le téléphone du fils de Manan Fakhoo
Dans la journée du mercredi 24 février, le fils de Manan Fakhoo a, lui, porté plainte aux Casernes centrales. Il s’est rendu à la Cybercrime Unit et a fait état des menaces qu’il aurait reçues après les coups de feu, ayant coûté la vie à son père. Le fils de Manan Fakhoo dit, dans sa déposition, craindre pour sa sécurité. Il a aussi remis son téléphone cellulaire à l’Information Technology Unit de la police, pour les besoins de l’enquête. Les messages à caractère menaçant ont été récupérés par les experts des Casernes centrales. Un exercice informatique visant à remonter jusqu’à l’expéditeur des messages incriminés, qui fait usage d’un nom fictif, est en cours.
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