Arvin Boolell invite à une «discussion en profondeur» sur l’après-pandémie

« Tout gouvernement qui comprend les valeurs démocratiques aurait dû appeler le Parlement avec un nombre restreint afin que la population puisse avoir des réponses sur les questions d’ordre d’urgence sanitaire qui est en train de devenir une crise économique et financière ; sur la de la crise, et l’après-pandémie ». C’est ce qu’a écrit le leader de l’opposition Arvin Boolell sur sa page Facebook lundi. 

Revenant sur sa première Private Notice Question (PNQ) le 3 février dernier adressée au ministre de la Santé, Arvin Boolell déplore ce qu’il qualifie de « légèreté déconcertante » l’action du gouvernement «qui n’a pas agi avec promptitude face à une épidémie qui gagnait du terrain». 

Selon lui, alors que le ministre de la Santé avait donné l’assurance que le pays était prêt à faire face à la situation et disposait d’équipements de protection personnelle et de tests de dépistage, il n’y a pas eu d’action rapide pour prévenir la propagation du virus. 

Le leader de l’opposition déplore également que ses différentes propositions : mise sur pied d’un comité national de gestion de crise, débat sur l’épidémie, une loi « omnibus » pour éclairer la population sur le Stimulus Package pour venir en aide aux secteurs informels, formels, les petites et moyennes entreprises et les groupes vulnérables, n’aient pas été prises en considération.

Le gouvernement devrait dire toute la vérité sur la situation parce que le virus « pa get figir », dit Arvin Boolell. « Comment va-t-on sortir du confinement s’il n’y a pas une politique de vérité ? » se demande-t-il. 

Selon le leader de l'opposition, la vérité va créer la confiance et donner un élan de solidarité. Il souhaite ainsi qu’il y ait une discussion en profondeur sur l’après-pandémie car, selon lui, « nous sommes tous « une bombe virale ambulante ». 

Pour désamorcer le confinement, les tests de dépistage, les règles de distanciation sociale pour protéger la population et ceux qui luttent contre la maladie, sont importants, conclut Arvin Boolell.