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Arme à feu volée chez le vice-président et retrouvée : La CID sur la piste d'une bande organisée

L’enquête sur le vol de l'arme à feu d'une sentinelle en fonction chez la vice-présidence le matin du lundi 13 avril est en passe d'être bouclée. Les limiers sont sur la piste d'une bande organisée. Après l'arrestation des trois suspects par les hommes du chef inspecteur Seewoo de la Special Anti Robbery Squad, assistés du surintendant de police (SP) Sam Bansoodeb.

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Une opération qui a permis à la police de récupérer le revolver et les mumunitions. Les enquêteurs disposent des informations sur le profil des potentiels complices. Les trois suspects sont Louis Beneze l'Intelligent , 41 ans, habitant de Rivière-Noire, Jonathan Soupen, 27 ans, habitant de Quatre-Bornes et Mamodally Junggee, 48 ans, habitant  de Camp Levieux. Jonathan Soopen est connu des services de police.

Deux des malfrats avaient attaqué l’officier et volé son arme à Quatre-Bornes, le 13 avril, alors qu’il était posté comme sentinelle devant le bureau du vice président de la République, Éddy Boissezon. 

C'est lors d'une opération d'envergure menée à la suite d'un travail de recoupement d'informations sur le terrain mardi, que les malfrats ont été épinglés. L'arme à feu qui était chargée de cinq balles, a été récupérée. Lors de leurs interrogatoires, deux des trois suspects sont passés aux aveux, alors que le troisième nie les faits.

Aux petites heures du mardi 21 avril, les hommes du chef inspecteur Seewoo de la Special Anti Robbery Squad et les officiers de la CID ont débarqué à Rivière-Noire. Épaulés des commandos de la marine, de la National Coast Guard (NCG), ils ont perquisitionné les domiciles des suspects.  Dès la première opération à Petite-Rivière Noire, l'arme à feu du policier a été retrouvée par les limiers de la SARS. Pressé de questions, il a expliqué avoir eu l'arme avec un habitant de Camp Levieux. Il a alors balancé le nom du suspect Jason Soupen. Ce dernier a epinglé lors d'une opération dans la region de Palma, à Quatre-Bornes.  Il a avoué sa participation.

Dans ses explications , le policier qui avait ete attaqué avait indiqué avoir ete surpris par les malfrats, alors qu'il etait en poste. Il assurait la surveillance à la vice-présidence, lorsqu'il aurait été attaqué, avant que les malfrats ne lui volent son arme de service.  Le constable affecté au poste de Quatre-Bornes, assurait le service durant le "Last Shift", soit de 23 heures dimanche jusqu'au lundi matin.

 

 

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