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Agriculture - Pomme de terre : les planteurs ont perdu Rs 11 millions entre 2019 et 2020

Un planteur investit en moyenne Rs 150 000 par arpent dans la culture de pomme de terre.

Les planteurs de pomme de terre ont accusé des pertes cumulatives de Rs 11millions entre 2019 et 2020. Cela est dû principalement à une mauvaise qualité de semence.  S’ils ont bénéficié d’un remboursement sur les semences, ils plaident maintenant auprès du gouvernement pour qu’ils bénéficient aussi d’un remboursement sur les intrants. 

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Le secrétaire de la Small Planters Association (SPA), Kreepalloo Sunghoon, explique que depuis 2019, une grosse partie des pommes de terre sont de mauvaise qualité et pointe du doigt les semences. « Depuis 2015, ils connaissent des pertes financières mais depuis 2019, elles sont insupportables. En effet, ils ont perdu Rs 6 millions en 2019 et Rs 5 millions en 2020, soit un total de Rs 11 millions » indique-t-il.  Il avance que la question a été évoquée, la semaine dernière, lors d’une réunion au ministère de l’Agro-industrie, en présence des  représentants de la coopérative de pomme de terre du sud. Il avance que les planteurs auraient bénéficié d’un remboursement de Rs 45 000 par arpent sur les semences mais que cela ne couvre pas les autres dépenses effectuées par les planteurs. 

A cet effet, il explique qu’un planteur investit en moyenne Rs 150 000 par arpent dans la culture de pomme de terre.  Il cite notamment le louage d’une pelleteuse pour le dépierrage, les semences, la plantation, les fertilisants et autres dépenses.  « Avec seulement un remboursement de Rs 45 000 sur les semences, les planteurs font une perte de Rs 105,000 par arpent. D’où mon appel pour que le gouvernement leur rembourse au moins une partie des autres dépenses qu’ils ont effectuées », soutient-il.  

Parlant des légumes sur le marché, Kreepalloo Sunghoon explique que la tendance est toujours à la baisse. Cela s’est vérifié, vendredi dernier au marché de Vacoas où les prix sont plus ou moins stables depuis ces dernières semaines.   « A l’exception des piments qui sont affectés par un champignon connu comme l’anthracnose, les autres légumes sont en abondance et les prix seront favorables jusqu’à l’arrivée de la saison estivale », dit-il. 

 

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