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Affaire Gaiqui : la Human Rights Commission recommande des sanctions contre les policiers 

David Gaiqui David Gaiqui a pu rentrer chez lui après une semaine de détention.

La Human Rights Commission a bouclé son rapport sur l'affaire Gaiqui. Elle recommande que des sanctions soient prises contre les policiers impliqués dans cette affaires.

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En effet, se basant sur le fil des événements, la commission estime que David Gaiqui ne méritait pas un tel traitement, qu'elle qualifie de révoltant. Elle fait aussi ressortir que la « strip search », bien qu'autorisée par la loi, n'était pas justifiée dans ce cas. 

Ce rapport est basé sur une enquête menée par la Police Complaints Division après que David Gaiqui a formulé des allégations de brutalité policière et de maltraitance contre la Criminal Investigation Division (CID) de Curepipe lorsqu'il était en détention en janvier. 

Une photo de David Gaiqui, nu et enchaîné à une chaise dans les locaux de la CID de Curepipe, avait été publiée sur Internet par celui qui était alors son homme de loi, Anoup Goodary.

Pour les besoins de l'enquête de a Police Complaints Division, des officiers de la Human Rights Commission s'étaient rendus à la CID de Curepipe, où ils ont interrogé huit personnes. David Gaiqui avait aussi participé à une reconstitution des faits. 

Les recommandations de la Human Rights Commission seront transmises à la Disciplined Forces Service Commission. Les policiers concernés pourraient ensuite être suspendus de leurs fonctions.

 

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