Absence de consultation décriée sur la CSG : « Certains font clairement de la démagogie », avancent Padayachy et Callichurn

La Contribution sociale généralisée (CSG) a été l’un des sujets commentés lors de la conférence de presse commune du ministre du Travail, Soodesh Callichurn et celui des Finances, Renganaden Padayachy. Conférence de presse qui a eu lieu dans l’après-midi de ce mercredi 11 novembre au bâtiment du Trésor. 

En premier lieu, Soodesh Callichurn est revenu sur la contestation par Business Mauritius de la CSG en Cour suprême. « Depuis le début, Business Mauritius n’était pas d’accord avec le Portable Retirement Gratuity Fund (PRGF) et le Redundancy Board. En ce qui concerne sa contestation en Cour sur la CSG, nous savons qui est la tierce personne qui se cache derrière l’action pour contester ce que nous avons apporté pour la classe des travailleurs », a soutenu le ministre du Travail. 

À une question de la presse sur l'absence de consultation, Soodesh Callichurn avance que « certains font clairement de la démagogie ». Et d’ajouter qu'« avant de mettre l’action (Ndlr : contestation de la CSG) en Cour, personne ne nous a consulté ». 

Le ministre du Travail a également commenté le souhait de l’Association des hôteliers et des restaurateurs (Ahrim) de réviser la Workers Rights Act. « À aucun moment, nous n’avons eu des demandes officielles », répond-t-il. 

De son côté, Renganaden Padayachy dit avoir entendu pas mal de choses sur la CSG. « Nous avons simplement suivi une politique de ceux qui en ont une. (…) Ils [les critiques] sont contre la marche progressiste. Ces demandes sont injustifiées. Elles n'ont aucun sens économique. Nous ne devons pas être égoïstes. Notre philosophie apporte ses fruits. On traversera cette crise », rassure le ministre des Finances. 

« Il y a beaucoup de faussetés, voire de lobbying par rapport par à ce qui se dit sur la CSG. Ils veulent privatiser les profits et mutualiser les pertes », dit Renganaden Padayachy. L’argument qu’il n’y a pas de consultation est non fondé, répète à  son tour le ministre des Finances. Il affirme que des consultations ont lieu en permanence.

À une autre question de la presse, Renganaden Padayachy a souligné qu’il était hors de question que la pension baisse sous toutes sortes de pression, comme le croient certains.