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Abdul Rassid Adam, 75 ans, tué dans un accident - Mashoudah, sa fille : «C’était un sage, un homme respectable»

Abdul Rassid Adam avait publié son dernier texte, en février 2021.

Abdul Rassid Adam, décrit comme un homme sage, rempli de spiritualité, s’est éteint à l’âge de 75 ans, après un grave accident de la route. Il est décédé après avoir passé 43 jours dans le coma.

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L’autopsie a attribué la mort d’Abdul Rassid Adam à un traumatisme craniocérébral. Ce dernier a poussé son dernier soupir dans la matinée du mardi 31 août, après avoir été impliqué dans un accident, le lundi 19 juillet.

Cet ancien employé de la poste était à moto lorsqu’il a été percuté par un autre deux-roues conduit par Yasser Muhammad Neerunjun, un jeune de 18 ans. Il était aux alentours de 18 h 40 et il revenait d’une séance de prière à la mosquée Al-Aqsam rue Ail-Doré, à Plaine-Verte.

L’accident a eu lieu au carrefour des rues Sir Virgil Naz et Étienne Pellereau. Grièvement blessé, Abdul Rassid Adam a été emmené à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo. Il est resté dans le coma pendant 43 jours avant de rendre l’âme.

Dernier ouvrage

Quelques jours avant l’accident, le 6 juillet, Abdul Rassid Adam avait soufflé ses 75 bougies. Il avait quatre enfants et six petits-enfants. Il laisse un grand vide dans le cœur de ses proches.

C’est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la pratique de l’Islam. Son dernier livre Zarouratul Muslimeen – volume 2 a été publié en février 2021. Son premier remonte à novembre 1994. Après avoir pris sa retraite, il s’est engagé en tant que bénévole à la Jummah Mosque. Il était agent d’entretien pour le bâtiment de la Mauritius Revenue Authority appartenant à cette société islamique.

« Mon père était un homme cultivé. Il suivait des cours, afin de pouvoir parler et écrire couramment l’arabe. Il aimait la lecture et les recherches. Il n’a jamais cessé de se documenter. C’était un sage, un homme respectable et un père formidable », dit Mashoudah, sa fille.

Sécurité routière

Pour Huseyn, un autre de ses trois fils, qui est pharmacien, il est regrettable que les jeunes motocyclistes du quartier ne respectent pas le Code de la route. Selon lui, les autorités doivent revoir la limite de vitesse dans la région de Plaine-Verte. « Certains jeunes motocyclistes font fi des règlements », confie-t-il.

Mashoudah, ajoute qu’il y a un manque de considération concernant la valeur de la vie. « La situation est différente quand un décès est causé par la maladie ou par un accident. Perdre un proche dans un accident est dur à accepter », témoigne Mashoudah.

 

 

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