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Yodhun Bissessur face à une nouvelle enquête de l’ICAC

Le Chief Government Valuer dit être persécuté.
Le numéro un du Valuation Office a été entendu par la commission anticorruption à propos d’une nouvelle plainte contre lui pour abus de pouvoir. Il est soupçonné d’avoir poussé ses subordonnés à faire des évaluations à titre privé et ce durant leurs heures de travail. Le Chief Government Valuer et directeur du bureau d’évaluation, Yodhun Bissessur, est de nouveau au centre d’une controverse. Actuellement sous le coup de deux procès instruits par l’Independent Commission Against Corruption (ICAC), en marge du scandale MedPoint et ses évaluations privées respectivement, une nouvelle plainte a été déposée contre lui à la commission anticorruption. La commission avait ouvert une enquête et convoqué le défendeur pour interrogatoire la semaine dernière. La dénonciation a été faite de manière anonyme. L’auteur de l’allégation soutient que le numéro un du bureau d’évaluation a par le passé entrepris, par l’intermédiaire de ses subordonnées, des évaluations privées et ce durant les heures de travail normales. S’il n’a pas participé personnellement à ces évaluations, il a été en tout cas, celui qui a présenté les réclamations pour ses honoraires. L’enquête s’est attardée à la vérification des allégations.

Droit au silence

Yodhun Bissessur a été entendu à l’Icac dans la semaine du 7 au 13 décembre en présence de son avocat, Me Yash Bhadain. Il a été confronté à une vingtaine de cas jugés litigieux. Devant les éléments à charge, Yodhun Bissessur a invoqué son droit au silence. Il s’est dit « persécuté » par l’Icac et avance qu’il est interrogé sur « les mêmes faits » qui lui valent déjà un procès en cour intermédiaire avant de mettre fin à son interrogatoire. Très peu d’indications sont disponibles sur l’évolution de cette enquête. Yodhun Bissessur, rappelons-le, avait retrouvé le poste de directeur du bureau d’évaluation après l’avènement du nouveau gouvernement à l’issue des élections législatives de décembre de 2014. Arrêté en avril 2011 dans le sillage de l’enquête de l’Icac sur le scandale MedPoint, Yodhun Bissessur avait été suspendu de ses fonctions peu après. Il fera ensuite l’objet d’un second procès en marge de ses évaluations à titre privé. Yodhun Bissessur qui est aussi le directeur de la compagnie Valuation Real Estates and Consultancy Services Limited, répond actuellement de neuf charges en cour intermédiaire, pour ses évaluations faites pour le compte de Star Knitwear et l’Infinity Tower entre autres.  Il détient une autorisation pour mener des évaluations privées en dehors de ses heures de son travail de fonctionnaire. En octobre dernier, Yodhun Bissessur avait fait parler de lui, lorsque Roshnee Bissessur, la numéro 2 du bureau d’évaluation du gouvernement (Valuation Department), avait logé une action en Cour suprême contre son supérieur, pour contester sa suspension. Roshnee Bissessur est celle qui avait établi le premier rapport d’évaluation de la clinique MedPoint à Rs 75 millions. L’Icac avait logé des charges formelles contre Yodhun Bissessur et Anerood Jeebodhun, ‘lead government valuer’, après avoir interrogé Roshnee Bissessur qui est un témoin clé dans l’affaire MedPoint. Cette transaction a coûté Rs 144,7 millions à l’État. La commission avait ciblé les deux exercices d’évaluation de la clinique du Dr Kishan Malhotra. Yodhun Bissessur est accusé  devant la cour intermédiaire d’avoir usé de sa position pour faire gonfler le chiffre concernant MedPoint en invitant son subordonné Anerood Jeebodhun à faire un deuxième exercice d’évaluation.
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