Viol d’une touriste en 2019 : une équipe d’enquêteurs français à Maurice

Une équipe de la gendarmerie de Marseille est à Maurice. Cela dans le sillage d’une enquête sur un cas d’agression sexuelle survenu dans le sud de l’île en mai 2019. La victime, épouse d’un capitaine de police, âgée de 35 ans, avait porté plainte à la Gendarmerie nationale, à son retour en France. Elle avait affirmé avoir été agressée sexuellement par un individu sur la plage. 

Dans la journée du mercredi 10 novembre, les enquêteurs français, accompagnés des éléments de la Southern Division Police, ont effectué une descente sur les lieux. La police a pu récupérer un échantillon d’ADN de l’agresseur présumé grâce à des traces de sperme prélevées sur un t-shirt que portait la femme au moment des faits. Des résultats d’analyses sont attendus. Plusieurs employés de l’établissement hôtelier où séjournait la Française ont été entendus par la police. 

C’est dans l’après-midi du mercredi 10 novembre qu’une équipe, menée par le Detective Superintendant of Police (DSP) Seebaluck, s’est rendue sur les lieux. La plainte de l’époux de la victime, consignée le 9 mai 2019, a été transmise à la police mauricienne. L’époux, capitaine à la gendarmerie de Marseille, explique que sa femme était à Maurice avec son bébé de cinq mois.  Ils logeaient dans un hôtel du Sud. 

Dans l’après-midi du 6 mai 2019, elle se baladait sur la plage à Bel-Ombre. À environ 300 mètres de l’hôtel, un homme est sorti des buissons. Il portait un t-shirt bleu, des chaussures noires et une casquette. Selon la victime, il s’est précipité vers elle, l’a projetée au sol et l’a violée. Son forfait commis, le suspect a pris la fuite, abandonnant la victime sur les lieux. La femme dira avoir regagné l’hôtel, mais n’avait pipé mot à personne. Le lendemain, la femme a quitté l’hôtel, écourtant ainsi son séjour à Maurice. Arrivée en France, elle a informé son époux de son calvaire avant de consigner une plainte à la gendarmerie de Marseille. Elle a remis son t-shirt sur lequel il y avait des traces de sperme pour les besoins d’analyses. 

Ces éléments de la Gendarmerie française travailleront de concert avec ceux de la Southern Division pour remonter à l’agresseur.