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«Vendetta politique» alléguée : des précisions réclamées de Navin Ramgoolam

Navin Ramgoolam a été invité à fournir des précisions sur les allégations de vendetta politique dont il fait mention dans sa plainte contre l’État, le commissaire de police et l’ACP Heman Jangi. Ces derniers ont déposé une requête en ce sens, ce mardi 20 juin, devant la Master’s Court. L’ex-Premier ministre réclame Rs 225 millions aux trois défendeurs.

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Navin Ramgoolam avait allégué dans sa plainte que son arrestation le 6 février 2015 et la perquisition de ses maisons, le même jour, s’apparentent à une vendetta, dans le but de l’éliminer sur l’échiquier politique. L’État, le commissaire de police et l’assistant-commissaire de police Heman Jangi réclament des précisions sur les allégations formulées par Navin Ramgoolam. Ils ont déposé un « demand of particulars », ce mardi 20 juin, par le biais de la Senior State Attorney, Me Sureka Angad.

Les défendeurs demandent à l’ancien PM d’expliciter sa plainte et de préciser comment les actions de l’ACP Heman Jangi ont pu constituer une vendetta politique.

Les défendeurs veulent aussi que Navin Ramgoolam s’explique sur le gel de ses avoirs y compris ses comptes bancaires.

L’ex-Premier ministre devra répondre aux questions de l’État, du CP et de l’ACP Heman Jangi. Une audience dans cette affaire est prévue le 27 juillet 2017. Navin Ramgoolam est représenté par le Senior Attorney, Me Bhooneswur Sewraj. L’ex-Premier ministre avait déposé sa plainte le 4 février 2017. Il y a relaté son arrestation et la perquisition de ses demeures le 6 février 2015 par le Central Criminal Investigation Department (CCID) et la saisie de ses coffres-forts contenant Rs 220 millions.

Navin Ramgoolam affirme qu’il s’agit d’une manœuvre « visant à le détruire politiquement ». Le leader du Parti travailliste ajoute être resté entre 14 et 17 mois sous le coup de ces charges provisoires, qu’il juge « sans fondement ». « En tant qu’ancien Premier ministre, j’ai été traité comme un récidiviste et exposé au mépris et rabaissé aux yeux du public ».  Estimant les préjudices subis à Rs 25 millions pour chacune des accusations provisoires retenues et rayées contre lui, il réclame Rs  225 millions de dommages aux défendeurs.

 

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