Une fillette, fréquentant une école du gouvernement dans le Nord du pays, avait été blessée au pied droit par une branche. L’incident, qui s’est produit dans l’enceinte de l’établissement scolaire, remonte au 23 janvier 2015. Aujourd’hui, ses parents demandent réparation à l’État.
Publicité
Un couple, habitant Plaine-des-Papayes, traîne l’État en justice. Et pour cause. Le 23 janvier 2015, leur fille a été blessée alors qu’elle était sous la responsabilité de l’école. La petite était en Std I quand l’incident s’est produit. Ce jour-là, elle se rendait aux toilettes quand une branche est tombée sur elle, la blessant au pied droit. Pour les plaignants, l’enfant est toujours traumatisée.
Selon la plainte, l’école que fréquente la fillette est sous la responsabilité du gouvernement. Au moment des faits, il y avait des travaux dans la cour de l’établissement et des préposés s’affairaient à couper les branches d’un arbre, qui se trouvait non loin des toilettes. Et c’est justement en se rendant aux toilettes qu’une branche lui est tombée dessus. Blessée au pied droit, la petite a été conduite d’urgence au Sir Seewoosagur Ramgoolam National Hospital, à Pamplemousses. L’examen médical a révélé qu’elle a subi une « gross tenderness with deformity over her right lower limb ». Une radiographie a aussi démontré la fracture de son troisième os à la jambe droite. Elle a été plâtrée pendant deux mois.
Séquelles
Pour les parents, cet incident est survenu par la faute et la négligence des préposés de l’État qui avaient pour tâche de couper les branches de l’arbre. Ils soutiennent que la direction de l’école n’a pas assuré la sécurité de leur enfant. Cela alors qu’il y avait des travaux en cours dans l’enceinte de l’établissement. Ils sont d’avis que l’endroit aurait dû être sécurisé pour éviter tout incident. Si les précautions nécessaires avaient été prises, leur enfant n’aurait pas été blessée.
Les plaignants avancent aussi que leur fille souffre toujours des séquelles de cet accident. Ce qui fait qu’aujourd’hui, elle a peur de jouer avec ses amies dans la cour de récréation. Ils soutiennent qu’elle est traumatisée et qu’ils vivent avec un stress émotionnel. Le couple a alors initié des poursuites civiles contre l’État pour réclamer des dommages de Rs 500 000. Ils avaient fait servir une mise en demeure à l’État le 22 mars 2016. Mais, leur requête est restée en vaine.
Le procès sera appelé le 12 septembre 2016, devant la cour civile intermédiaire. Les plaignants sont représentés par Me Ali Hajee Abdoula et par l’avoué Abdool Cader Mallam Hassam.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !