Un jeune se fait attaquer par une meute de chiens errants au Champ-de-Mars

Un habitant de Grande-Rivière allègue avoir été attaqué par une meute de chiens errants. Cet incident se serait produit dimanche dernier aux alentours de 16 heures dans l’enceinte du Champ-de-Mars. Avinash Mangar, 23 ans, relate qu’il était en train de marcher tranquillement lorsqu’une meute de chiens errants l’a attaqué. Paniqué, le jeune homme a pris ses jambes à son cou. Ce qui a eu pour effet d’exciter davantage les chiens. Ils se sont jetés sur lui et l’ont mordu. Saignant abondamment, cet employé d’hôtel a été conduit à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo. Il se retrouve aujourd’hui avec de multiples blessures aux bras et aux jambes. Certaines blessures ont nécessité des points de suture. Devi, la mère d’Avinash, était à l’antenne d’Xplik ou K mercredi dernier. Elle exhorte les autorités concernées à prendre des actions pour éviter un autre incident de ce genre. Dimanche dernier, vers 16 heures, Avinash s’est rendu au Supertote du Champ-de-Mars. Les guichets étant fermés, il rebrousse chemin. Quelques minutes plus tard, il remarque qu’il est suivi par des chiens errants. « Environ 12 chiens se sont mis à courir après moi. Paniqué, je me suis mis à courir. Hélas, ils m’ont rattrapé. Mo ti crwar mo mor. Zot finn mord mwa partou. Lame, lipie, figir… » confie-il au Défi Quotidien. Avinash Mangar a consigné une déposition au poste de police de Pope Henessy. Le jeune homme a été eu trois jours de repos forcé. Mis au courant de cet incident, Benoît Halbwachs dit sympathiser avec le jeune homme. Le General Manager du Mauritius Turf Club lance un pressant appel à la Mauritius Society for Animal Welfare (MSAW). Selon lui, il existe un véritable danger tant pour les chevaux à l’entraînement que pour les jockeys. « Nous avons contacté la MSAW, il y a trois semaines de cela pour capturer ces chiens. Il nous faut éviter qu’un drame ne se produise et que nos chevaux soient blessés. Ce problème de chiens errants se pose surtout tout près de la ligne d’arrivée », souligne Benoît Halbwachs.