Trois jours avant sa libération : un détenu prend la clé des champs

Question épineuse pour l’administration pénitentiaire : qu’est qui a bien pu pousser Jean Pierre Michael Lablanche, 30 ans, dont la période d’emprisonnement arrivait à terme dans trois jours à se sauver de la prison ouverte de Richelieu ?

Cet homme connu des services de police avait été condamné, pour possession d’armes dangereuses, à une amende dont il n’a pu s’acquitter. Celle-ci a été convertie en 14 jours de prison par la magistrature.

La disparition de Jean Pierre Michael Lablanche de la prison a été signalée le lundi 8 octobre. Mais il a bien été aperçu le même jour vers 8h20.

La police d’Abercrombie avait procédé à son arrestation, le 27 septembre dans une affaire de possession  of Offensive Weapon. Fiché comme « Habitual Criminal » (HC) il avait été placé en détention pour une durée de 14 jours.

Par ailleurs, le détenu Michael Lablanche est sous le coup d’un Court Order de la cour de Pamplemousses, ordre émis le samedi 6 octobre. «  Surment li pa envi ale la cour, akoz sa line sauver », laisse-t-on entendre dans les milieux de l’administration carcérale.

Au sein de la prison, on explique que les détenus envoyés à la prison de Richelieu, sont ceux dont les peines arrivent à terme.

Il y a environ quatre mois, un autre détenu de la prison de Richelieu s’était enfuit pendant deux heures. Il avait été rattrapé par la police.