Transport aérien regional : Corsair souhaite des vols inter-îles dans l’Océan Indien

La demande pour des destinations touristiques mixtes est importante. Ce qui est en ligne avec ce qu’offrent les Îles Vanille. La compagnie aérienne française Corsair, qui célèbre cette année ses 10 années de présence à Maurice, souhaite pouvoir répondre à cette attente.

« Il y a une forte demande pour des destinations combinées sur les îles de l’océan Indien. La demande vient des clients français et aussi du marché européen. Nous aimerons pouvoir offrir ce service, mais le nombre de vols entre les îles est réduit », a confié Pascal de Izaguirre, président directeur de la compagnie, le lundi 17 octobre, lors d’une réception au château de Labourdonnais, Mapou.

En parallèle de son activité long-courrier et afin de soutenir le développement des flux entre les îles de l’océan Indien, Corsair souhaite se positionner davantage sur les dessertes régionales, notamment Réunion-Maurice. « Le renforcement des vols régionaux permettra de faciliter les échanges économiques, et d’améliorer l’offre proposée aux Réunionnais - La Réunion pèse 12 % des arrivées à Maurice - mais aussi de promouvoir les séjours touristiques combinés entre les îles de l’océan Indien », a-t-souligné.

Cela a aussi été l’occasion pour le transporteur pour annoncer sa volonté de poursuivre sa stratégie de montée en gamme et son engagement d’être le plus compétitif sur le marché. La compagnie aérienne compte, à partir de juillet prochain, proposer une nouvelle classe business. « Corsair offrira le choix à ses clients entre trois classes : la classe business, la classe grand large et la classe économique, qui comprendra également une nouvelle zone économie confort avec davantage d’espace pour les jambes et d’un repas amélioré », a confié Pascal de Izaguirre.

« Cette transformation correspond à la volonté de Corsair d’offrir des produits variés, adaptés aux attentes de tous les clients, ceux qui souhaitent voyager dans des conditions de confort optimales ou ceux qui privilégient le prix du voyage, que ce soit pour des déplacements personnels ou à titre professionnel », a expliqué Pascal de Izaguirre.