Trafic d’héroïne : à 22 ans, elle est arrêtée dès sa première transaction

Elle doit s’en mordre les doigts. Marie Aurélie Anaelle René a voulu se lancer dans le business lucratif de trafic de drogue. Mais son baptême du feu s’est soldé par un cuisant échec. Elle s’est fait arrêter par les éléments de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu) de la Southern Division mardi 20 mars dès sa première tentative.

La police avait eu vent des intentions de cette femme de se lancer dans le business. Marie Aurélie Anaelle René ignorait qu’elle était sous surveillance et encore moins qu’une opération policière allait être déclenchée contre elle, mardi vers 9 heures. Les policiers ont investi la maison de la mère de la jeune femme, à Saint-Hilaire où une fouille a été menée. Les hommes du DCP Choolun Bhojoo n’ont rien trouvé de compromettant. Mais, poursuivant le même exercice, cette fois à l’extérieur, ils devaient obtenir des résultats.

Une voiture que conduisait Marie Aurélie Anaelle René est passée au peigne fin. Il s’agit d’une Kia bleue de location appartenant à un fonctionnaire. Les policiers ont mis la main sur 23 doses d’héroïne, estimées à environ Rs 26 000.

Interrogée sur la présence de cette drogue, Aurélie René est passée aux aveux. Elle devait l’écouler sur le marché. Une somme de Rs 5 925 a également été retrouvée dans la voiture. La police soupçonne fortement que cet argent provient du trafic de drogue.

La demeure de la jeune femme, sise à Bissoondoyal Lane à Mare-d’Albert, a également été fouillée de fond en comble. La brigade anti-drogue a saisi tout un attirail que la jeune femme utilisait pour le trafic.

Quant à la voiture, elle a été réquisitionnée pour les besoins de l’enquête. Questionnée au poste de police sur la provenance de cette héroïne et sur ses complices, Aurélie René est restée évasive

Marie Aurélie Anaelle René a été traduite devant le tribunal de Mahébourg, mardi après-midi, sous une charge provisoire de trafic de drogue. La police a objecté à sa remise en liberté conditionnelle. Elle a été reconduite en cellule policière jusqu’à sa nouvelle comparution devant la justice. L’enquête se poursuit en vue de retracer ses complices.