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Tentative d’évasion déjouée de justesse à la prison de GRNO

L’incident s’est produit lors du transfert du prisonnier de la prison centrale à celle de GRNO.

Une enquête interne a été instituée après la tentative d’évasion d’un prisonnier. Ce dernier était parvenu à se libérer de ses menottes.

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C’est une tentative d’évasion qui semble tout droit sortie d’un film. Un détenu a tenté de s’évader lors de son transfert de la prison centrale de Beau-Bassin au centre de détention de Grande-Rivière-Nord-Ouest (GRNO), le mardi 19 septembre. Cependant, son plan a rapidement été déjoué par les gardiens. L’administration carcérale nous a fait comprendre qu’une enquête interne a été initiée afin de faire « la lumière dans cette affaire ».

Le détenu, qui était escorté par des policiers et des Dog Handlers de la prison, est parvenu à se libérer de ses menottes et a pris la fuite. Les faits se seraient produits vers 15 h 30. Une course-poursuite s’est ensuivie. Un policier qui faisait partie de l’escorte aurait finalement maîtrisé le détenu.
En vertu du protocole carcéral, avancent nos informateurs, c’est un officier du rang d’assistant surintendant des prisons (ASP) ou de Principal Prison Officer (PPO) qui doit menotter les détenus qui doivent être escortés. « Kouma prizonie-la inn resi tir so lame dan menot ? Ek lorla kifer Dog Handler pa finn kapav aret li ? » se demandent nos sources. 

« Cette tentative d’évasion a également suscité des interrogations quant aux protocoles de transfert des détenus entre les différentes prisons du pays, ainsi que la formation des gardiens des prisons afin de parer à toute éventualité », avancent des informateurs au niveau de la prison. Les autorités, apprend-on, pourraient être amenées à réévaluer ces procédures pour renforcer davantage la sécurité lors des transferts. 

Mais dans l’immédiat, fait comprendre la direction carcérale, une enquête interne a été initiée pour comprendre comment le détenu a pu se libérer de ses menottes et planifier cette évasion. La prison dément catégoriquement les spéculations selon lesquelles les gardiens auraient mal menotté le prisonnier. « Ce sont les policiers qui ont menotté les prisonniers qui devaient être escortés et non les gardiens », souligne-t-on.

Le prisonnier qui a tenté de prendre la fuite fera face à des accusations supplémentaires liées à cette tentative d’évasion. Ce qui pourrait alourdir la peine qu’il purge déjà. 

 

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