Talk of The Town : «Les leçons particulières néfastes pour l’élève»

Il faut réguler les leçons particulières. C’est le point soulevé par les invités de Michaël François, mercredi après-midi, dans Talk of The Town. Le thème de l’émission : « L’absentéisme dans les collèges : comment la prévenir ? » Si les invités concèdent que les leçons particulières sont bénéfiques dans certains cas, elles ne doivent, toutefois, pas être un prétexte pour sécher l’école.

Vikash Ramdonee, président de la Government Secondary Schools Teachers Union, décrit les leçons particulières comme des classes parallèles à celles de l’école. « Il faut bannir les leçons dès la Form I. Le Nine-Year Schooling devrait diminuer cette pratique. Les élèves complètent leur syllabus plus tôt lors des leçons, c’est pourquoi ils sèchent les classes. Les enseignants ont un programme défini. Ils prennent un an pour le compléter. On ne peut le finir plus tôt. Il faut penser aux élèves qui ne peuvent travailler vite. »

Basheer Thaleb, président de la Federation of Private Secondary Schools, estime que les leçons particulières ont dévié de leur but initial. « Elles ont vu le jour pour aider les élèves recalés ou ceux qui ont raté une partie du programme. À Maurice, c’est devenu une mode. C’est une perte de temps et d’argent pour les élèves moyens. »

Feizal Jeeroburkhan, pédagogue, affirme qu’il « n’y a pas que le côté académique dans la vie. Les parents doivent penser au bien-être de l’enfant qui doit aussi apprendre à respirer. Le Nine-Year Schooling encouragera la compétition et donc les leçons après les classes ».