Le chairman de la Wastewater Management Authority livre ses impressions sur l’avenir de la compagnie de gestion des eaux usées, laquelle a souvent été décriée par le passé.
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Il y a deux semaines, le conseil des ministres a décidé de vous reconduire au poste de chairman de la Wastewater Management Authority (WMA). Comment accueillez-vous cette décision ?
Cela fait plaisir, surtout lorsqu’on tient en compte le travail abattu ces deux dernières années. La situation était catastrophique lorsque je suis arrivé ici. Il y avait un désordre épouvantable. Cela nous a pris du temps pour mettre de l’ordre et nous entendons continuer dans la même voie.
Avez-vous déjà défini une stratégie pour cette année ?
Cette stratégie implique la mise en œuvre du code de bonne gouvernance, afin d’instaurer de meilleures pratiques ainsi qu’un changement de culture.
Ce changement de culture implique quoi pour être plus précis ?
Responsabiliser les employés sur leurs fonctionnements. On ne peut plus continuer à tolérer que certains employés se contentent de venir travailler à neuf heures pour repartir à 16 heures, sans avoir rien fait de la journée. Si certains salariés ont très vite compris mon message, qui consiste à travailler en bonne intelligence, force est de constater que des brebis galeuses sévissent toujours.
Lors d’un atelier de travail l’année dernière, Ivan Collendavelloo, ministre des Services publics, avait menacé de privatiser les opérations de l’organisme s’il n’y avait pas une amélioration. Où en sommes-nous avec ce projet ?
Dans un premier temps, je peux vous référer au dernier rapport de l’Audit, qui n’a rien trouvé contre la WMA. (NDLR : le rapport a tout de même décrié les prêts accordés à la WMA depuis 2014, qui totalisent Rs 2,3 milliards). Ce qui est encourageant. Nous pouvons dire que nos projets ne prennent plus de retard et les coûts n’atteignent aucune exagération. Concernant le projet de privatisation auquel le ministre avait fait allusion l’année précédente, nous voulons plus précisément recruter des experts qui assureront le bon fonctionnement de nos stations de traitement. Nous espérons finaliser ces procédures de recrutement d’ici fin 2017. Nous sommes persuadés qu’il s’agira là d’une situation qui pourra aussi profiter à nos employés.
Nous nous souviendrons qu’Ivan Collendavelloo avait aussi évoqué de fusionner la WMA et la Central Water Authority (CWA)…
Ce projet avait été évoqué parce que l’on n’était pas satisfait du fonctionnement de la WMA. Depuis, le ministre s’est dit satisfait de la situation et la question de fusionner ces deux institutions ne se pose plus.
Vos relations industrielles ont été régulièrement décriées par les syndicalistes. Neuf employés de la WMA ont été suspendus, depuis votre venue. Certains vous accusent de ne pas vouloir dévoiler le rapport qui a été rédigé par Andrew Stephenson. Que répondez-vous à ces critiques ?
J’estime que les syndicalistes doivent se montrer plus responsables dans leurs propos. Un comité a été nommé, afin de faire la lumière sur ces cas de suspension. Nous agirons en conséquence des recommandations de ce rapport. Les travaux de ce comité tirent à sa fin. Nous prendrons incessamment connaissance du document.
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