Elle est la persévérance personnifiée. Dictée depuis toute jeune par sa volonté de lancer une entreprise, Stéphanie Maurice a bravé bon nombre d’obstacles avant d’ouvrir son agence immobilière, il y a quatre ans.
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Il ne faut jamais baisser les bras. C’est l’adage qu’on entend souvent mais il y a très peu d’exemples pour l’illustrer. Le parcours de Stéphanie vient le démontrer de fort belle manière.
Stéphanie a fait des études jusqu’à son HSC au Collège Lorette de Quatre-Bornes. Tout juste après, elle obtient un poste de réceptionniste dans un bureau avant de rencontrer l’amour. Mais, il y a un mais… « Je me suis mariée à 20 ans et j’ai divorcé à 24 ans », confie-t-elle. « C’était une grosse déception et à ce moment-là, je croyais que je n’allais plus m’en sortir. »
Elle essaie toutefois de se reconstruire en devenant commerciale pour une agence d’assurance. Dynamique, elle gravit rapidement les échelons. « On m’avait initialement embauchée comme secrétaire mais en raison de ma personnalité extravertie, on m’a proposé d’être commerciale. C’est un métier que j’ai accepté avant de me mettre à mon propre compte. »
Et pour cause : Stéphanie a toujours voulu être son propre patron. Ce rêve finit par se concrétiser. « Quand j’ai eu l’opportunité d’acheter un bateau, je n’ai pas hésité une seule seconde et pendant quatre ans, je l’ai géré en m’assurant du transport des Mauriciens et des touristes sur L’île-aux-Cerfs. En même temps, je m’occupais de ma location de voitures. »
Cependant, un différend avec son associé, pousse Stéphanie à vendre son bateau. Une nouvelle fois affectée, la jeune femme finit malgré tout par se ressaisir. « On m’a proposé de travailler comme commerciale dans une agence immobilière et c’est là que j’ai découvert ma vocation. C’est comme-ci ce métier était fait pour moi et j’ai beaucoup de satisfaction à l’exercer. » Tant et si bien que Stéphanie décide d’ouvrir sa propre boîte. « Avec le temps, j’ai senti que je pouvais le faire et il y a quatre ans, j’ai pris le risque d’ouvrir mon agence immobilière, la High Quality Properties, à Grand-Baie, qui a un potentiel non-négligeable sur le marché. »
La tendance actuelle dans le domaine, c’est une maison à la fois moderne et fonctionnelle. « Je travaille beaucoup avec les expatriés qui cherchent, pour la plupart, des maisons modernes, fonctionnelles et avec piscine. Le plus, c’est qu’il faut qu’elles soient situées dans le centre ou à proximité d’un quartier névralgique. »
Stéphanie ne compte pas en rester-là. En effet, elle projette d’ouvrir une succursale. « Après Grand-Baie, je souhaite avoir une antenne à Tamarin et si tout se passe pour le mieux, je vais réaliser ce rêve au courant de cette année. »
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