Une action légale ou syndicale, menée par les médecins généralistes, semble se profiler à l’horizon. Depuis l’introduction du ‘shift system’ aux urgences des hôpitaux, ils n’ont eu de cesse de dire que cela leur porte préjudice.
Le mano à mano entre le ministère de la Santé et le syndicat des médecins généralistes semble s’intensifier. Cela, à la suite de la rencontre, tenue mardi, entre le ministre de la Santé, Anil Gayan, et les membres de la Medical & Health Officers Association (MHOA). Ce qui devait être une réunion d’explication pour décanter la situation a pris fin prématurément suite au walk-out des membres du syndicat. Pourtant, ils avaient eux-mêmes sollicité cette rencontre.
Selon les explications du ministre Gayan, la lettre en date du 8 juin que le syndicat lui a adressée a été reçue dans la matinée du 14 juin. D’où la réunion dans l’après-midi du même jour. Entre-temps, le syndicat s’était déjà tourné vers la Commission de conciliation et de médiation, le 13 juin, pour porter plainte et exprimer ses griefs sur le shift system. Dépendant de la décision de la commission, une action légale ou syndicale n’est pas à écarter.
Alors que le ministre avait annoncé, à plusieurs reprises, que le shift system serait introduit dans tous les services des hôpitaux, il a précisé que la décision finale sera prise par le Conseil des ministres cette semaine. à l’issue de la rencontre avec les syndicats, Anil Gayan a indiqué que c’est ce vendredi qu’il cherchera l’approbation du Cabinet à cet effet. Pour le ministre, « le shift system introduit sur une base pilote le 1er avril dans le département des urgences des hôpitaux a donné des résultats probants ». D’où l’idée de son extension. D’autant plus que cela permettra de recruter plus de 300 médecins.
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