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Shakti Shaan Ramchurn: tout pour la musique…

De l’ombre aux feux des projecteurs. Sa performance inédite au spectacle «Rythm on Fire» en août  a fait de lui, un artiste populaire. Shakti Shaan Ramchurn, tabliste, ne jure que par sa musique, une fusion de la musique traditionnelle, orientale et classique. Il travaille ses notes pour apporter du renouveau à la musique locale et créer des sonorités uniques. Rencontre. La World Music n’a plus de secrets pour Shakti Shaan Ramchurn. À 29 ans, ce jeune talent consacre des heures à la musique. Du matin au soir. À travers ce spectacle aux côtés d’Anna Patten, il a pu faire découvrir son style à des mélomanes. Cet artiste de l’ombre n’a qu’un seul souhait : révolutionner la musique. Il a développé la passion pour la musique depuis son enfance. À 7 ans, il évolue grâce au soutien des mentors au Shakti Manda Mandir à Mahébourg où il vit et y passe la plupart de son temps. « J’ai côtoyé des musiciens qui accompagnaient ceux qui y chantaient et priaient au temple. Ensuite, c’est ma mère qui m’a encouragé à apprendre à jouer au tabla «, raconte-t-il.

Des certificats et diplômes

 
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/div> Et en parallèle avec ses études secondaires au collège Sookdeo Bissoondoyal à Rose-Belle, il apprend méthodiquement à jouer cet instrument de musique. En Form I, il passe son premier examen de musique et reçoit un certificat. Ce qui le motivera et ce  jusqu’au Higher School Certificate (HSC), il décroche un diplôme de musique. Après ses études secondaires, il continue à se perfectionner et termine avec un BA Performing Arts (Tabla). L’un de ses profs de tabla, Anuj Parbhunath l’a vu grandir et vivre sa passion pour le tabla. « Je savais que  ce que je devais faire depuis tout petit. Dès que mes doigts frôlaient l’instrument, c’était toute une magie», révèle Shakti. Pour se perfectionner, il aura aussi les meilleurs mentors à ses côtés, dont le professeur Deerpaul et un maître de tabla de l’Inde qui était au Centre Indira Gandhi pour la culture indienne (IGCIC) pour dispenser un cours d’une année. Les certificats s’accumulent et il se lance dans la cour des grands pour faire carrière. Une nouvelle vie s’annonce pour Shakti qui veut vivre de son art à presque 22 ans. Il commence alors à faire la tournée des hôtels 5 étoiles pour jouer la musique pendant cinq ans et intègre le groupe Sagapataal où il découvre la World Music. Pour entamer cette nouvelle carrière, l’artiste quitte Mahébourg pour Phoenix.

Soutiens indéfectibles

Dès le début, Shakti a toujours pu compter sur ses bonnes étoiles pour tracer sa voie. L’artiste talentueux intègre l’Art Academy  où il y est toujours depuis sept ans. L’artiste a pu se découvrir soi-même grâce aux soutiens indéfectibles d’Anna Patten et de feu Sanedhip Bhimjee. « L’aventure a alors commencé. J’ai pu faire évoluer mon style de musique. Sanedhip m’avait toujours encouragé à manipuler d’autres instruments et à ne pas me limiter au tabla. Depuis, je peux passer d’un instrument à un autre sans difficulté, qu’il soit une ravanne, un djembé ou un cajon, un instrument africain. Il présentera son album « Soil Beat ». Depuis le lancement cet album, marqué par chaque événement et spectacle, il évolue au rythme des changements.  Depuis sa prestation musicale au spectacle «Rythm on Fire» au Mahatma Gandhi Institute (MGI), Shakti a décidé de se faire plus discret. « Je n’anime plus des événements dans les hôtels. Je me concentre sur la recherche musicale à l’Art Academy. Je préfère hiberner et proposer un grand spectacle par année avec des nouveautés que de créer des petits événements régulièrement », avoue-t-il.

Sonorités uniques

Shakti n’aime pas être sous les feux des projecteurs. « Les fans reconnaissent ma musique mais, je ne souhaite pas devenir une star. Ce n’est pas mon but. Je veux faire évoluer la musique, tout en continuant à présenter des créations originales », estime Shakti qui a présenté des sonorités uniques lors de ce spectacle qui était aussi organisé  en hommage à Sanedhip Bhimjee. « Ce n’est pas le nombre d’albums vendus qui comptent, mais le nombre d’amateurs qui  écoutent et lisent les nouvelles notes », explique l’artiste qui veut laisser son empreinte dans le monde musical à Maurice.
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