Maurice devance bien des pays au niveau de l’Indice du Capital Humain (ICH) de la Banque mondiale. Sur 157 pays répertoriés par l’institution de Bretton Woods, Maurice a amélioré son score de 0,57 en 2012 à 0,63 en 2017. Il ne figure pas uniquement parmi les premiers au niveau régional, mais dépasse de loin la moyenne mondiale.
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Selon la Banque mondiale, l’ICH quantifie la contribution de la santé et de l’éducation dopera la productivité de la prochaine génération de travailleurs. ICH permet aux pays d’évaluer le manque à gagner résultant de leurs déficits de capital humain et dans quelle mesure, ces pays pourraient progresser plus vite et transformer ces pertes en autant de gains en agissant maintenant.
Concernant Maurice, un enfant né de nos jours sera 63 % plus productif quand il sera adulte à la condition qu’il ait une éducation et des services de santé de qualité. Les probabilités d’atteindre cinq ans sont de 99 %. Les estimations des années de scolarisation qui commencent dès quatre ans envisagent l’enseignement sur 12,5 années jusqu’à 18 ans.
Les étudiants mauriciens scorent 473 points sur une échelle d’un maximum de 625 points et de 300 pour le minimum.
Le taux de survie des adultes à Maurice atteint 86 % de ceux âgés de 15 ans après 60 ans. Ce chiffre n’est qu’un indicateur sur les conséquences fatales et non-fatales qu’un enfant pourrait subir en tant qu’adulte dans les conditions actuelles.
La Banque mondiale note qu’il n’y a pas de chiffres concernant la croissance saine de la population et de comparaison par genre non plus.
Au niveau du capital humain à Maurice, un enfant né aujourd’hui aura 63 % de chances d’être productif quand il grandira, car il dispose d’un haut niveau d’éducation, de formation et d’une bonne santé. Les estimations des années de scolarisation escomptées indiquent que les enfants qui fréquentent l’école dès quatre ans sont habilités à compléter 12 ans d’enseignements, au moins, jusqu’à l’âge d’adulte.
Selon la Banque mondiale, « le capital humain correspond à l’ensemble des connaissances, compétences et conditions de santé que les individus accumulent tout au long de leur vie et qui leur permet de réaliser pleinement leur potentiel en devenant des membres productifs de la société. Le développement du capital humain joue un rôle déterminant pour mettre fin à l’extrême pauvreté et renforcer l’inclusion sociale. Pour cela, il faut investir dans la nutrition, les services de santé, une éducation de qualité, l’acquisition de compétences et l’accès aux emplois ».
L’institution estime que les pays qui n’investissent pas suffisamment dans leur capital humain paient le prix de l’inaction qui est de plus en plus lourd. Sans capital humain, une nation ne peut pas maintenir une croissance économique durable, préparer sa main-d’œuvre aux emplois de demain ni soutenir la concurrence au niveau mondial.
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