La requête du détenu Sibi Thomas sera examinée ce lundi devant la Cour suprême. Il conteste la décision de la Bail and Remand Court de le maintenir en cellule dans le cadre de l’enquête policière sur la saisie record d’héroïne dans le port.
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En détention à la Prison centrale de Beau-Bassin, le suspect Sibi Thomas a déposé une action à la Cour suprême en vue de contester une décision de la Bail and Remand Court (BRC). Cette instance avait rejeté, le 22 mai 2017, la demande de remise en liberté sous caution de l’accusé. L’affaire sera appelée ce lundi 18 septembre, devant la plus haute autorité judiciaire.
Dans un affidavit juré par ses conseils légaux, Me Shakeel Mohamed et l’avoué Pazhany Rangasamy, le prisonnier Sibi Thomas fait valoir les points suivants : il a été arrêté le 13 mars 2017 dans l’enquête sur la saisie des 135 kilos d’héroïne dans le port le 9 mars 2017 ; une accusation provisoire d’importation de drogue avec soupçon de trafic a été retenue contre lui ; il avait présenté une demande de remise en liberté sous caution, mais la police n’avait pas accédé à sa requête.
Présumé innocent
Sa motion réclamant la remise en liberté sous caution avait été rejetée, le lundi 22 mai 2017, par la magistrate Naveena Parsuramen siégeant à la BRC. Sibi Thomas avait été reconduit en cellule.
Dans son affidavit, Sibi Thomas fait valoir que l’unique raison de son arrestation dans cette affaire est qu’il est directeur de la compagnie Brillant Resources Consulting Ltd. Navind Kistnah a utilisé cette compagnie pour importer des cargaisons de drogue. L’accusé déclare qu’aucun des huit suspects arrêtés jusqu’à présent dans l’affaire ne l’a impliqué. Il avance que le courtier marron a affirmé qu’il n’a rien à faire avec l’importation de cette drogue. Le prisonnier ajoute que la police n’a pu établir que les importations faites par sa compagnie entre avril et décembre 2016 contenaient de la drogue.
Dans son affidavit, Sibi Thomas déclare qu’il est présumé innocent aux yeux de la loi et qu’il ne peut être détenu en attendant son procès. Cela équivaudrait, selon lui, à une forme de punition. Il demande donc à la Cour suprême de le relâcher.
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