La restructuration de la National Transport Authority impliquerait des licenciements. C’est ce qui se chuchote dans le sillage de la décision du Cabinet de diligenter l’Office of Public Sector Governance pour redresser la situation.
Des postes sont menacés à la National Transport Authority (NTA). La direction de l’organisme aurait même déjà identifié les canards boîteux. « Ce sont ceux dont les attributions professionnelles sont floues », fait ressortir un responsable. Ce dernier ajoute que c’est le département administratif qui sera particulièrement touché. Il incombera cependant aux techniciens de l’Office of Public Sector Governance de décider du sort de ces employés, notamment pour voir s’ils pourraient être redéployés dans un autre département.
D’après le communiqué émis par le Conseil des ministres vendredi, l’une des attributions principales de l’Office of Public Sector Governance sera de mener une étude sur la gestion de la NTA. Ce bureau sera également appelé à formuler des recommandations visant à améliorer le « service delivery and transform the Authority into a more effective and user-friendly organisation ».
Sollicité pour une réaction, Kaushik Reesaul, le Road Transport Commissionner, indique qu’il accueille favorablement cette décision du Conseil des ministres, tout en soulignant que « les différents problèmes notés à la NTA datent de longtemps. Nous sommes donc pour une réorganisation. Il faut procéder à une restructuration afin d’être en mesure de répondre à la vision gouvernementale 2030. Il faut mettre sur pied une équipe dont les membres seront pleinement conscients de leurs responsabilités », explique-t-il. Interrogé sur les éventuels licenciements, Kaushik Reesaul s’est refusé à tout commentaire.
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