Nombreux sont les Mauriciens qui se tournent vers un système de récupération pour économiser sur leur facture d’eau, mais aussi tenant compte de l’impact durable de cette pratique. Est-ce une option viable pour eux ? Le point.
Les Mauriciens sont de plus en plus consciencieux des répercussions des activités humaines sur l’environnement et l’harmonie écologique. Ces derniers ont alors recours à des pratiques durables, comme réduire leur consommation d’eau. Une alternative qui prend de l’ampleur et une possibilité de récupérer l’eau de pluie pour en réutiliser.
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«On utilise par jour environ 300 à 400 litres d’eau en moyenne dans les ménages aujourd’hui. 80 à 90 % de cet eau sont destinées à une utilisation non alimentaire, comme pour les toilettes, le ménage, laver la voiture. La solution idéale est alors de récupérer l’eau de pluie et la canaliser vers ces usages», explique Sanjiv Bangee-Museligadoo, manager du département green de Duraco, qui commercialise des équipements de récupération d’eau depuis 10 ans.
Avec les problèmes de sècheresse qui affectent régulièrement le pays, Sanjiv Bangee-Museligadoo fait ressortir que l’on peut économiser 60 à 80 % de l’eau qu’on utilise chez soi en récupérant l’eau de pluie. Cela dépend toutefois de l’endroit où se trouve le bâtiment en question et de la superficie du toit.
[blockquote]«Fabriqué avec le polyéthylène, plastique durable, le système a une durée de vie au-delà de 20 ans et nous offrons d’ailleurs une garantie de 12 ans sur nos installations de systèmes de récupération d’eau», affirme notre intervenant.[/blockquote]
Les prix toutefois varient en fonction de la superficie de la toiture et inclut aussi un réservoir pour contenir l’eau de pluie. Aujourd’hui des systèmes esthétiques et écologiques sont disponibles souligne le manager du département green de Duraco, pour subvenir aux besoins des hôtels et firmes du pays.
Ayant un éventail de clients, notre interlocuteur déplore que les petites et moyennes entreprises ne soient pas conscients des programmes que le gouvernement a mis en place pour subventionner les systèmes de récupération d’eau et invite ces dernières à en profiter le maximum.
Deepak Yardi, Managing Director d’Aadicon Biotechnologies Ltd, qui gère plusieurs serres, nous affirme qu’il est complètement autonome en consommation d’eau destinée à l’agriculture. Ses besoin s’élèvent à 40 000 litres par jour. « C’est un système simple, mais efficace que j’utilise et je lance un appel à tous les planteurs d’en faire de même. Il faut seulement un système de canalisation, l’aménagement d’un petit bassin et une petite pompe électrique, et le tour est joué », lance-t-il.
Le Managing Director d’Aadicon Biotechnologies Ltd conclut en faisant part qu’on se retrouve en manque d’eau, essentielle à l’agriculture. « Il nous faut impérativement recycler cette ressource et l’utiliser de façon optimale. »
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Combien il faut débourser pour la récupération d’eau
Pour un individuel, un montant à partir de Rs 3 000 est nécessaire pour récupérer l’eau de pluie (incluant un réservoir de 3 000 litres). Pour une firme, il faut compter au moins Rs 50 000 (avec un système de filtrage, une pompe et un réservoir de 9 000 litres). Durée de vie: à compter de 20 ans.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !