Raouf Gulbul après sa démission : «D’anciens amis ont craché leur venin sur moi»

Me Raouf Gulbul n’est plus le président de la Gambling Regulatory Authority (GRA) et de la Law Reform Commission (LRC). Il a démissionné ce mercredi 22 novembre, dans le sillage des allégations faites contre lui devant la commission d’enquête sur la drogue. 

L’avocat et candidat battu du Mouvement socialiste militant (MSM) dans la circonscription no 3 (Port-Louis Est/Port-Louis Maritime) donne au passage la réplique à ses détracteurs, dont Mes Samad Golamaully et Ashley Hurhangee.

«Je n’ai jamais cru de mon vivant que j’allais entendre autant de venin de la bouche d’êtres humains. Des anciens camarades ont craché leur venin sur moi. Ils m’ont blessé dans ma dignité. Il est clair que dans de telles circonstances, je dois défendre mon honneur et ma dignité. Tous connaissent les capacités de l’avocat Raouf Gulbul. J’ai un parcours. Il y a eu un complot pour me nuire. Ils auront affaire à l’avocat Raouf Gulbul désormais», a martelé sur Radio Plus l’homme de loi, qui indique qu’il défendra son honneur.

 «La justice doit primer parce que des mots blessants ont été utilisés. Je mets au défi mes détracteurs. Qu’ils portent plainte à la police. S’ils ne le font pas, c’est qu’ils sont des fabulateurs », a lancé Me Raouf Gulbul.

Revenant sur sa double démission, il affirme que personne n'a exercé de pression sur lui pour prendre cette décision. « J’ai donné ma démission au Premier ministre ce matin et à l’Attorney General pour les informer de ma décision de me retirer comme Chairman de la GRA et de la LRC. C’est une décision personnelle prise sans la moindre pression. J’estime qu’il est dans l’intérêt de tout un chacun que je démissionne compte tenu des récents événements», a expliqué Me Raouf Gulbul. 

Membre du MSM, Me Raouf Gulbul affirme qu’il  jouit toujours de l’estime du Premier ministre Pravind Jugnauth :

  «Le Premier ministre a insisté sur le fait qu’une commission d’enquête n’est pas une cour de justice. Il n’y a pas de verdict de culpabilité. Je n’ai pas été reconnu coupable. C’est une enquête qui est en cours. Le Premier ministre sait quel genre de personne je suis. J’ai son estime. Cela ne lui fait pas plaisir quand un bon ami l’informe de sa décision de démissionner.»