L’avocat Me Rama Valayden, l’avoué Kaviraj Bokhoree et le travailleur social Salim Muthy ont animé une conférence de presse vendredi après-midi 15 juillet ; conférence de presse tenue à l’étude de Rama Valayden à Port-Louis.
La conférence a débuté après que les enquêteurs du CCID ont quitté l’étude de Rama Valayden.
Il avait reçu la visite des enquêteurs à son étude dans l’après-midi. Il a été interrogé sur la manifestation tenue le 13 juillet par des clients du plan Super Cash Back Gold (SCBG) de l’ex-BAI, organisée par Salim Muthy et à laquelle il avait participé tout comme l’avoué Kaviraj Bokhoree.
La direction de la National Property Fund Limited, dans une déposition au CCID jeudi 14 juillet, allègue que des menaces ont proférées contre des employés de cet organisme par des clients du SCBG lors de cette manifestation qu’elle qualifie d’illégale.
Rama Valayden, lors de la conférence de presse, a réclamé une commission d’enquête présidée par un juge en fonction sur le « Super Cash Back Gold ». Il se demande comment le ministre Roshi Bhadain sait que ni lui (Rama Valayden), ni Salim Mutty, n’a pas le moindre sou dans le plan d’investissement dit SCBG.
« Motivé politiquement »
Rama Valayden demande également une rencontre avec le Premier ministre sir Anerood Jugnauth sur la question. Il avance que des clients du SCBG qui s’attendaient à être remboursés ont vu leurs chèques être refusés à la banque le jour de l’incident et en retournant au bâtiment du NPFL à Port-Louis, ils ont constaté que les locaux étaient fermés.
Rama Valayden ajoute que la façon d’agir du ministre des Services financiers Roshi Bhadain met en danger la République. « L’Ile Maurice mérite mieux », soutient l’avocat.
Quant à Salim Muthy il avance que cette affaire est motivée politiquement : « On veut essayer de nous intimider. Nous avions participé à une marche pacifique et il n’y a eu aucun dérapage ni incident. Je lance un avertissement à Roshi Bhadain, Sanjiv Issary et Fadil Ramjanally. Ne jouez pas avec ma dignité et mon intégrité. En temps et lieu, notre panel d’avocats décidera de la marche à suivre. »
Quant à Kaviraj Bokhoree, il affirme que 1 400 clients du SCBG ont retenu ses services ainsi que ceux de ses collègues dans cette affaire. « Et nous n’avons rien pris comme honoraires », affirme-t-il.
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