Bollywood

Rakesh Roshan menace d’abandonner le cinéma

La colère de Rakesh Roshan est justifiée, car les gérants de salles de cinéma lui ont joué un mauvais tour. Ils n’ont pas tenu leurs promesses, car ils n’ont pas alloué le nombre de salles convenu à son film « Kaabil. »

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Le producteur-réalisateur Rakesh Roshan est très en colère ces jours-ci. Et il a même menacé de plier bagage. Il se dit très blessé par ce qui se passe au sein de l’industrie du cinéma. « Après 50 ans dans cette industrie, je me retrouve profondément isolé et incapable de jouer le jeu comme il se doit. Mon fils Hrithik et moi-même sommes des personnes simples. Nous aimons le cinéma. Et nous en faisons partie non pas pour faire de gros profits, mais parce que nous aimons travailler dans cette industrie de divertissement. Malheureusement, le système politique mis en place ici est au-delà de notre compréhension ou tolérance », a avoué Rakesh Roshan.

La colère de Rakesh Roshan est justifiée, car les gérants de salles de cinéma lui ont joué un mauvais tour. Ils n’ont pas tenu leurs promesses, car ils n’ont pas alloué le nombre de salles convenu à son film « Kaabil. » « On nous a donné l’assurance que les deux films (« Kaabil » et « Raees ») auraient le même nombre de salles. Le ratio d’écrans promis était 50:50. À notre étonnement, le matin de la sortie, nous avons découvert que nous n’avions été offerts que seulement 40 pour cent des écrans », a expliqué un Rakesh Roshan très remonté contre cet état de choses.

Cette trahison a brisé le moral de Rakesh Roshan. « J’appartiens à une vieille école du cinéma, où les contrats officiels étaient mis à l’écart et la parole donnée était suffisante. Maintenant, les gérants de salles de cinéma reviennent sur leur parole impudemment. Il y a eu des pressions sur eux. Par qui ? Je ne sais pas. Je me sens blessé. Si une telle pratique persiste, je n’aurais pas d’autre choix que d’abandonner le cinéma. Je ne suis pas équipé pour accepter le coup de poignard dans le dos à ce niveau », a martelé le cinéaste.

Cependant, Rakesh Roshan ne veut pas jouer le « blame game ». « Je ne veux pas pointer du doigt un autre film. Mais pour le besoin de la survie au cinéma, nous devrons être plus professionnels. Je ne sais pas quel type de pression a-t-on exercé sur les propriétaires de salles pour qu’ils boycottent ‘Kaabil’. Mais, si à l’avenir les gérants de salles continuent à céder aux pressions, plusieurs salles devront fermer boutique. De l’autre côté, si les propriétaires de salles et les distributeurs acceptent d’allouer un nombre équitable à deux ou plus de films sortis le même jour, on ne doit pas avoir de confusion lors de la sortie de ces films », a suggéré le producteur-directeur.

L’industrie avait fondé beaucoup d’espoir sur la corporation, mais cela a été vain. Les cinéastes continuent à évoluer dans un climat de compétition féroce, où aucune loi n’est respectée.

« Si nous continuerons à fonctionner dans cet univers impitoyable du cinéma, j’aurais à faire mes adieux. J’ai lutté toute ma vie pour arriver là où je suis aujourd’hui. J’ai le sentiment que je n’ai plus la force de me battre contre les forces occultes », a conclu le père de Hrithik Roshan.

 

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