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Raj Meetarbhan : «Bilan positif pour Pravind Jugnauth»

Pravind Jugnauth

La hausse des prix des légumes, la première année du prime ministership de Pravind Jugnauth et les protocoles en cas d’alerte de pluies torrentielles. Ce sont les trois thèmes abordés dans l’émission « Au Cœur de l’Info » du samedi 27 janvier, animée par Nawaz Noorbux et Shanmuga Allagapen.

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«Bilan positif pour Pravind Jugnauth pour sa première année de prime ministership. » Constat de Raj Meetarbhan, qui intervenait samedi matin dans l’émission Au Cœur de l’info.

L’observateur politique souligne que, même si le Premier ministre a été acculé par quelques scandales, il a su garder le cap sur sa vision économique pour le pays.
Et d’ajouter qu’à présent, le défi de Pravind Jugnauth n’est autre que de contrecarrer la remontée du Parti Travailliste.

« Il y a une perception que le Parti Travailliste peut se battre et gagner les prochaines élections. Il repart à la conquête du pouvoir en 2019. C’est cela le plus grand challenge pour Pravind Jugnauth. Je ne suis pas convaincu que la victoire du Parti Travailliste le 17 décembre dernier soit un plébiscite. Ce n’est que mon avis, mais n’empêche que la remontée du Parti Travailliste reste un défi pour Pravind Jugnauth. »

Autre thème abordé : l’augmentation des prix des légumes. Selon l’agronome  Cyril Monty, cette hausse, qui intervient après les grosses averses et le passage de Berguitta, n’est pas justifiée.

Psychose

Il soutient qu’une psychose a été créée uniquement pour préparer le consommateur à payer le prix fort. Cyril Monty affirme que tout planteur qui attend une récolte en début d’année est conscient des risques que cela implique.

« Nous créons une psychose et certaines personnes ont même déjà conditionné les consommateurs en leur disant que les prix des légumes seront exorbitants. Je me suis rendu compte de cela quand j’ai vu qu’une livre de piment se vendait à Rs 300. Je n’ai jamais vu ça auparavant. En 2015, nous avions eu une pluviométrie plus grave, qui se chiffrait à 800 millimètres. La production de légumes avait chuté de façon dramatique, mais malgré cela, selon les données de Statistics Mauritius, le piment se vendait à Rs 145 le kilo. C’est inconcevable. Certaines personnes tirent avantage des pénuries que nous connaissons actuellement, cela au détriment des consommateurs. »

Abordant la question des protocoles en cas de pluies torrentielles, Kris Poonoosamy, ancien haut fonctionnaire, soutient que le comité de crise présidé par le ministre de l’Environnement doit se rencontrer chaque trois mois. Cela, même si le pays ne fait pas face à une calamité naturelle. Selon lui, des améliorations constantes doivent être apportées aux protocoles.

 

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