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Quel avenir voyez-vous pour Maurice ?

Que faut-il espérer de l’île Maurice de demain ? Le Défi Plus donne la parole à ceux qui sont nés après le 12 mars 1968, et qui aujourd’hui, sont des acteurs importants dans les différents secteurs d’activités.

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13964","attributes":{"class":"media-image alignright size-thumbnail wp-image-21112","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"nilen"}}]]Nilen Vencadasmy, 39 ans, avocat

« La politique, où l’on constate une crise de leadership, inquiètent actuellement ceux de ma génération. Un problème se pose au niveau de la relève. Le système ne permet pas aux jeunes d’émerger. Des mesures peuvent être prises pour apporter du sang neuf à la tête des partis. Je m’attends à une réforme électorale. Il faut, dans cette logique, une loi sur la limitation des mandats d’un Premier ministre. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13965","attributes":{"class":"media-image alignright size-thumbnail wp-image-21113","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"nityesh"}}]]Nityesh Peetumber, avocat

« Le secteur du Global Business a beaucoup aidé le pays durant ces 15 dernières années notamment en termes de création d’emplois. Je suis optimiste pour le secteur. J’ai hâte que le Captive Insurance Act entre en  vigueur. Mon souhait : que les décideurs agissent de manière moins impulsive et qu’ils aient toujours à cœur les intérêts du pays. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13966","attributes":{"class":"media-image alignleft size-thumbnail wp-image-21116","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"waseem"}}]]Dr Wasseem Ballam, 36 ans, médecin généraliste

« Je suis optimiste pour le secteur de la santé. Un certain nombre de projets ont été annoncés. Les autorités parlent aussi de la vision 2030. Cela laisse présager de bonnes choses. Ce que nous espérons, toutefois, c’est que tout ce qui a été annoncé ne reste pas au stade de l’intention. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13967","attributes":{"class":"media-image alignright size-thumbnail wp-image-21108","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"aqill"}}]]Aqiil Gopee, 18 ans, auteur

« Je suis optimiste. Nous avons une génération qui évolue en bien. Les jeunes se sentent désormais très concernés par la culture. Ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers les domaines artistiques, qui sont reconnus à leur juste valeur. D’ici une dizaine d’années, le paysage culturel du pays deviendra un pilier important dans le société. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13968","attributes":{"class":"media-image alignright size-thumbnail wp-image-21111","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"murvin"}}]]Murvin Clélie, 21 ans, chanteur

« Au niveau musical, il ne fait aucun doute que les Mauriciens se feront connaître à l’international. Certains font déjà la fierté de notre île. Or, il faudra mieux les valoriser. Le gouvernement les aide, mais cela ne suffit pas. Nous sommes obligés de faire valoir nos droits en descendant dans la rue. Raison pour laquelle je suis pessimiste. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13969","attributes":{"class":"media-image alignleft size-thumbnail wp-image-21114","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"parvatee"}}]]Parvatee Chaytoo, âgée d’une trentaine d’années, infirmière

« L’avenir du pays dans le domaine de la santé passe par une bonne conscientisation du public. Le but : stopper toute forme de violence envers le personnel médical. Nous sommes trop souvent victimes d’agressions, tant verbales que physiques. Un bon service passe par le respect mutuel. S’il n’y avait pas autant de problèmes, plus de jeunes s’intéresseraient au métier. Il faut mettre un frein à tout cela. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13970","attributes":{"class":"media-image alignright size-thumbnail wp-image-21107","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"annabelle"}}]]Annabelle Fleury, 31 ans, créatrice de mode

« Le pays sera plus tourné vers les nouvelles technologies, surtout au niveau des achats. Une révolution s’annonce. Je pense qu’il y aura de moins en moins de boutiques. De plus en plus de personnes font leur shopping en ligne. En ce qui concerne la mode, j’estime que les gens réfléchissent plus et se cherchent un style.  Dans le domaine culturel, il reste encore à faire. Nous n’avons même pas de Fashion Week. J’espère que les choses bougeront. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13971","attributes":{"class":"media-image alignleft size-thumbnail wp-image-21117","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"yugesh"}}]]Yugesh D. Panday, âgé d’une quarantaine d’années, de l’union des recteurs

« Aucune raison d’être pessimiste quant à l’évolution de l’éducation nationale. Maurice est signataire des conventions internationales régissant de bonnes pratiques. Ce que je redoute, c’est le comportement des jeunes à l’école. Les care givers n’ont pas de solution adaptée aux réalités du terrain. Je souhaite que les écoles permettent aux jeunes de grandir avec un sentiment d’appartenance à leur pays. N’est-il pas temps d’inclure le service social dans le cursus scolaire ? »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13972","attributes":{"class":"media-image alignleft size-thumbnail wp-image-21110","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"edoo"}}]]Mohammad Yaaseen Edoo, 28 ans, stagiaire en entreprise

« Je constate beaucoup de manquements dans la prise en charge des personnes handicapées. Comme l’accessibilité au transport en commun pour ceux qui sont en fauteuil roulant. L’éducation inclusive n’est toujours pas une réalité pour les mal-voyants et les sourds muets dans le mainstream. Il faudrait que des low floor buses soient importés, pas des semi-low floor. Les enseignants devraient, eux, être formés pour la langue des signes et le braille. Davantage de personnes handicapées devraient être embauchées dans le secteur public afin que le privé lui emboîte le pas. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13973","attributes":{"class":"media-image alignright size-thumbnail wp-image-21109","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"binesh"}}]]Binesh Mangar, Head of Cards, dans une banque

« Le paysage bancaire change rapidement. La monétique occupe déjà une place importante. Au fil des années, le mobile deviendra central. Nous avons une population de plus en plus technophile et la technologie évolue aussi rapidement que la baisse du coût des smartphones. à l’avenir, chaque Mauricien voudra avoir la liberté d’effectuer un maximum de transactions quand et où il le voudra, sans contraintes. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13974","attributes":{"class":"media-image alignleft size-thumbnail wp-image-21115","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"vishal"}}]]Vishal Baujeet, 35 ans, instituteur

« Quand l’île a obtenu son indépendance, l’éducation primaire est devenue gratuite. Les écoles reçoivent gratuitement des manuels scolaires. Le système est prometteur pour les enfants de demain. Avec le projet de Nine-Year Schooling, les enfants pourront s’épanouir et devenir des citoyens éduqués et responsables dans une île Maurice moderne. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13975","attributes":{"class":"media-image alignleft size-thumbnail wp-image-21120","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"carole"}}]]Carole Blatch, 36 ans, directrice d’une agence de voyage

« Au niveau de l’économie, je note une bonne mouvance pour le futur. C’est d’autant plus vrai au niveau du tourisme. La destination se ressaisit et se diversifie. Nous avons des prestations variées, en sus de la plage. Il y a l’arrière-pays, le sport, les parcs d’attraction. Peu de destinations concurrentes ont une diversité aussi importante. Pour en revenir à la diversification, l’Europe reste notre marché principal, mais nous avons bien axé notre stratégie sur le marché chinois. Dans les autres aspects économiques, il y a une volonté politique de faire de Maurice un pôle en Afrique. Le pays redécouvrira son rôle historique et stratégique notamment maritime. Maurice a de nouvelles vocations liées au maritime, aux finances, à la santé et à l’éducation.»
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13976","attributes":{"class":"media-image alignleft size-thumbnail wp-image-21122","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"jean"}}]]Jean-Philip Louise, 33 ans, directeur d’entreprise

« Nous portons un regard positif et optimiste sur l’avenir de l’île. Un nombre grandissant de personnes font du bénévolat, afin d’améliorer la qualité de vie des moins fortunés. Comme dans tous les secteurs, l’apport financier joue un grand rôle dans la capacité des ONG à pouvoir accomplir leurs tâches. Nous comptons donc sur les donations des sociétés et personnes, le CSR et nos levées de fonds pour mener à bien nos projets. Afin de réduire l’écart entre les différentes classes sociales, l’éducation est la clé. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13977","attributes":{"class":"media-image alignright size-thumbnail wp-image-21121","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"daniel"}}]]Daniel Saramandif, 52 ans, président de l’Association des professionnels du tourisme

« En ce qui concerne l’économie, on note une volonté du gouvernement de mettre des choses en pratique. Mais on tourne en rond. Au niveau du tourisme, il y a eu des développements avec, par exemple, le début des opérations du corridor aérien avec Singapour, ainsi que l’arrivée de Turkish Airlines. Il y a encore du travail à faire, notamment au niveau de la sécurité routière. Les touristes sont nombreux à conduire à Maurice. S’ils sont victimes d’accidents et pas fautifs, les risques sur l’image du pays sont grands. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13978","attributes":{"class":"media-image alignright size-thumbnail wp-image-21124","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"marie"}}]]Marie-Noelle Elissac-Foy, âgée d’une quarantaine d’années, consultante en communication

« Une île Maurice où tous ont les mêmes chances – de travailler, de monter un business, de faire des études et d’acheter un terrain. Il y a un appauvrissement de la classe moyenne. Je crois en l’entrepreneuriat qui sera un des piliers du miracle économique. Pour l’environnement, les Mauriciens doivent comprendre que le pays n’est pas une poubelle. Les crimes et les accidents commencent à m’effrayer. L’on doit se concentrer sur les solutions qui nous permettront de mieux vivre ensemble, dans le respect de notre île, de nos voisins. Une Smart Island. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13979","attributes":{"class":"media-image alignright size-thumbnail wp-image-21125","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"nadine"}}]]Nadine Catherine, 39 ans, femme entrepreneur

« J’espère et j’attends que Maurice soit beaucoup plus ouvert sur l’entrepreneuriat en rendant les démarches bureaucratiques plus accessibles et plus performantes. Je souhaite aussi que le secteur public et privé se rejoignent pour reconnaître la performance et offrir une plateforme pour une île Maurice plus efficiente. Il faut revoir la loi et certaines attitudes afin que tout le monde puisse collaborer pour réaliser la vision 2020-30. Le pays a du potentiel. Il compte une population de qualité. Il est respecté sur le plan international Il ne reste plus qu’à synchroniser les esprits ! »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13980","attributes":{"class":"media-image alignright size-thumbnail wp-image-21127","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"vanida"}}]]Vanida Mootoosamy, 30 ans, femme entrepreneur

« Je rêve d’une île Maurice qui traite tous ses citoyens de manière égale. En tant que femme entrepreneur et travailleuse sociale, je souhaite qu’il y ait moins de violence envers les femmes. La société doit changer de mentalité sur les compétences des femmes. Le gouvernement devrait faire plus pour intégrer les femmes qui veulent être indépendantes ; leur donner des facilités, leur permettre de devenir autonomes. Concernant la pauvreté, il faut trouver des solutions pour réduire l’écart entre pauvres et riches, afin d’éliminer l’exclusion sociale. Cela ne se fera que si les programmes ciblés sont appliqués. Je rêve d’une île où il fait bon vivre, où la justice sociale est une réalité et où le concept d’égalité des genres n’est pas une utopie. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13981","attributes":{"class":"media-image alignleft size-thumbnail wp-image-21126","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"olivier"}}]]Olivier Couacaud, 30 ans, directeur commercial

« Dans le contexte de mondialisation qui favorise les échanges et donc la concurrence, Maurice connaît une période de transition. L’innovation apparaît comme une condition indispensable de survie et de développement pour de nombreuses entreprises. Mais les défis sont nombreux : préserver notre culture et nos valeurs, placer le pays sur la voie de la modernité (connectivité, infrastructures, services publics, etc), privilégier un développement durable et conserver les jeunes talents, entre autres. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13982","attributes":{"class":"media-image alignleft size-thumbnail wp-image-21118","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"amanda"}}]]Amanda Legland, 30 years, Managing Director

« Je suis fière que le pays progresse dans la bonne direction dans le secteur de l’immobilier. C’est vrai qu’il y a eu un ralentissement dans le secteur récemment, mais les projets à venir, y compris les Smart Cities, permettront de renforcer l’attrait du pays en matière d’investissements directs étrangers. Cependant, nous devons nous assurer que chaque projet soit livré rapidement et avec la plus grande qualité, répondant ou dépassant les attentes des acheteurs. Avec de bonnes équipes et de l’expertise adéquate, je suis convaincue que chaque personne qui y participe saura comment s’assurer de la qualité des projets livrés. Ce qui permettra de renvoyer une bonne image du pays aux étrangers. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13983","attributes":{"class":"media-image alignright size-thumbnail wp-image-21123","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"krishna"}}]]Krishna Mootien, 33 ans, entrepreneur

« Il faut souligner que nous opérons dans la production et la distribution de produits agroalimentaires prêts-à-utiliser. Avec un marché devenu de plus en plus exigeant, nous devons nous distinguer non seulement par l’innovation mais aussi par la qualité. Le rêve de devenir autonome et de produire sur le sol mauricien relève d’une utopie. Notre île est petite. Nous devons réfléchir en termes de coopération régionale afin de développer un marché au potentiel plus conséquent. Le pays doit acquérir le savoir-faire et les technologies nécessaires, afin d’assurer sa survie. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13984","attributes":{"class":"media-image alignleft size-thumbnail wp-image-21119","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"anoushka"}}]]Anushka Virahsawmy, âgée d’une quarantaine d’années, Country Manager

« Je suis fière des développements de notre jeune République. Nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers. Il y a tant de questions à aborder, dont l’éducation. L’égalité est un grand mot. Où est l’approche holistique ? Comment allons-nous mesurer l’écart entre genres ? Il serait temps de regarder le problème en face au lieu de prétendre que tout va bien. »
 

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"13985","attributes":{"class":"media-image alignleft size-thumbnail wp-image-21128","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"150","height":"150","alt":"yashvind"}}]]Yashvind Kumar Poteeram, 28 ans, directeur de compagnie

« Je souhaite que les jeunes soient plus autonomes car ce sont eux l’avenir de Maurice. Mon rêve serait de voir un plus grand nombre de leaders transformer le pays. Je travaille aussi dans le social. Les ONG, avec lesquelles je collabore sur de nombreux projets, misent beaucoup sur les jeunes. Ces derniers sont les bâtisseurs d’une île Maurice meilleure. Il faut think out of the box.  En aidant les jeunes à devenir autonomes, nous pourrons rivaliser avec le reste du monde. »
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